shakeskp: (dcu - tim/kon - comfort)
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Tout le bonheur du monde
Personnages/Couples : Tim/Conner
Genre : ils s’aiment
Censure : nc-17/ma
Résumé : « Tim, Tim, Tim, tu m’as fait un câlin ! »
Disclaimer : Je ne prends au DC que ce qui m’arrange :D
Date : samedi 13 février – Dimanche 15 février 2010 /dimanche 21 mars pour la dernière correction

Note : … :| :| :|
Écrit en réaction immédiate à cette scène épique de Red Robin 9, mais ça ne m’empêche pas de nier tout ce qu’il s’y passe d’autre :p
Merci à [livejournal.com profile] tipitina pour l’ajout de texte sur la bannière et à [livejournal.com profile] brisby_pops pour la relecture-rassurage ♥

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Conner arrivait tout juste à la ferme lorsque ses neurones se connectèrent enfin.
Il s’arrêta net, en plein vol, et prit Krypto à témoin :
« Tim m’a fait un câlin ! »
Tim s’était jeté dans ses bras et il était resté là, les bras ballants, comme un abruti.
Tim lui avait fait un câlin.

¤


Tim raccrocha sur un « Bonne nuit, petit frère » de Dick et s’étira avec bonheur. Une brise légère lui caressait le visage. Il avait à nouveau retiré son masque, à cette hauteur il n’y avait quasiment aucun risque. Et de toute façon, là, à cet instant, il s’en fichait complètement.
« Tim ! »
Tim releva la tête, un sourire irrésistible lui étirant à nouveau les lèvres. Conner se posa devant lui, sans Krypto mais l’air agité, et même la perspective d’un drame quelque part ne réussit pas à tuer la joie de le voir encore. Avant qu’il puisse demander ce qu’il se passait, Conner posa les mains sur ses épaules.
« Tim, Tim, Tim, tu m’as fait un câlin ! »
La panique dans les yeux de Conner était tellement inattendue, disproportionnée, que Tim ne put s’empêcher de rire. Il baissa la tête et se cacha derrière son gant. Son amusement sembla accroître l’affolement de son ami qui lui secoua les épaules.
« Tim, mais qu’est-ce que tu as, tu as bu ? »
Son ton scandalisé ne fit que redoubler l’hilarité de Tim.
« Tu as fumé ? … C’est le Joker ? C’est ça ? Ou Poison Ivy ? Tu veux que j’aille chercher Dick ? Je vais chercher Dick ! Accroch…
— Conner ! Conner ! C’est rien. »
Tim lui sourit, euphorique. Et il ne put s’en empêcher, il n’avait pas envie de s’en empêcher, il se fichait des conséquences, alors il passa à nouveau les bras autour de Conner qui se figea.
« C’est rien, répéta-t-il dans le cou de son ami. Je suis heureux. »
Il était plus qu’heureux. Bruce était en vie, Bart était en vie, tout allait bien avec Dick et Conner était là, contre lui, chaud et réel. Tim n’était pas heureux : il était maître du monde.
Il sentit la main de Conner se poser dans son dos, presque prudemment. Tim releva la tête. Conner le regardait, d’un air sérieux et un peu perdu, les sourcils froncés dans un effort pour comprendre.
Conner.
Porté par son élan, ce bonheur comme une chaleur dans son ventre, Tim se dressa sur la pointe des pieds, un peu plus haut, un tout petit peu plus haut, suffisamment pour… voilà, ses lèvres sur celles de Conner. Tim avait fermé les yeux, pour savourer. Ça ne dura que quelques secondes à peine, le temps de caresser sa bouche, le temps de frôler sa joue, et il avait à nouveau les talons par terre, à nouveau les yeux ouverts.
Ceux de Conner allaient lui sortir des orbites. Tim étouffa un rire et s’écarta d’un pas.
« Je… que… Tim ?! »
Conner était probablement en train de scanner son squelette pour vérifier que c’était bien lui. Il se sentirait sûrement mal à l’aise pendant un moment, mais Tim n’arrivait pas à s’en soucier. Il ne voulait plus se retenir. Il voulait que Conner sache. Il voulait que Conner comprenne à quel point il comptait pour lui. Et même si les choses étaient tendues pendant un temps ensuite, tout finirait par redevenir normal, parce que Conner n’était pas du genre à en vouloir à quelqu’un pour une raison aussi stupide. Il aurait besoin de s’assurer que Tim allait bien, qu’il ne le faisait pas souffrir. Bien sûr que Tim allait bien, irait bien : on lui avait rendu Conner, Bart et Bruce. Que pouvait-il demander de plus ?
« Je suis heureux, répéta-t-il avec un petit sourire.
— Ok, fit Conner en se passant une main dans les cheveux. Ok. Tu es heureux. C’est cool. Et, donc, enfin, tu embrasses les gens, comme ça, quand t’es heureux ?
— Tous ceux que je croise. »
Conner prit l’air légèrement horrifié. Tim se mordit la lèvre pour retenir un nouveau rire.
« S’ils ont les cheveux bruns, les yeux bleus, qu’ils volent et sont à moitié Kryptoniens, précisa-t-il.
— À moitié seulement ? demanda Conner d’une voix faible.
— À moitié seulement. »
Il suivit le mouvement de la gorge Conner avala sa salive.
« Je, Tim, je…
— Tu es en vie, le coupa Tim avec un petit sourire. Je n’ai besoin de rien d’autre. »
Conner le fixa quelques secondes puis commença à s’élever dans les airs.
« Je dois, il faut que je… »
Tim hocha la tête, l’instant d’après Conner avait disparu.

¤


Conner monta vers le ciel comme s’il avait toute l’Injustice League aux trousses. Il traversa la couche de pollution au-dessus de Gotham, puis la couche de nuages encore au-dessus et émergea soudain au milieu des étoiles. Il se coucha sur le dos, les yeux grands ouverts, les lèvres qui le picotaient, et se laissa dériver sur un courant d’air.
« Tu as disparu plus d’une année, lui avait dit Cassie. Tu ne te rends pas compte de tout ce qu’il s’est passé, de tout ce qui a changé. Nous avons changé. Et je… je croyais pouvoir reprendre comme avant. Mais je n’y arrive pas. Je t’aime toujours, je ne crois pas que je cesserai jamais de t’aimer, mais je ne supporterais pas de revivre la même chose une seconde fois. Et pour le moment, chaque fois que je te vois, ce n’est qu’un rappel de cette souffrance. »
(Je suis heureux.)
« Je sais que c’est injuste pour toi. Je ne veux pas… la dernière chose que je veux, c’est te faire du mal. Je suis désolée. »
(Je suis heureux.)
« Il y a aussi… ce qu’il s’est passé entre Tim et moi. Ça m’a ouvert les yeux. Nous nous sommes utilisés, tous les deux, ça il n’y en a aucun doute. Mais là où j’ai… j’ai essayé de surmonter mon chagrin, mon deuil, pour construire quelque chose avec lui, Tim ne pensait qu’à toi. Il n’y avait rien d’autre. Je n’étais que son deuxième choix. »
(S’ils ont les cheveux bruns, les yeux bleus, qu’ils volent et sont à moitié Kryptoniens.)
« Je sais que ce n’est pas la même chose avec toi. Je ne suis pas que ton deuxième choix mais, Conner… n’ai-je pas été le plus facile ? »
Conner pressa la paume de ses mains contre ses yeux jusqu’à ne plus voir que du doré. Il avait été incapable de le nier. Parce qu’entre le petit brun psychotique et la jolie blonde amoureuse de lui, il n’y avait pas eu photo. Son choix, il s’en souvenait parfaitement. Il l’avait fait alors qu’ils étaient encore à Young Justice, lorsqu’au lieu de demander pardon à Tim pour ce qu’il s’était passé à Apokolips, comme il en avait l’intention, il avait sorti son discours à Cassie.
Alors oui, elle avait peut-être été le choix le plus facile, mais ça ne signifiait rien, quelque chose s’était construit entre eux, quelque chose de solide… !
« Nous sommes jeunes, Conner, mais on a tellement souffert, déjà. Je déteste les compromis et ça n’a rien arrangé. Pour cesser d’avoir peur de te perdre, je vais avoir besoin de toi tout le temps. Je vais avoir besoin d’être la seule personne qui compte pour toi. Je sais que tu ne peux pas me l’accorder, je sais que ce n’est pas possible. Mais je me connais, et j’ai peur de commencer à t’en vouloir à cause de ça. »
(Tu es en vie. Je n’ai besoin de rien d’autre.)
C’était un choix, réalisa Conner. Un nouveau choix qui s’offrait à lui. Il pouvait partir plein Ouest, droit sur la tour des Titans où Cassie se trouvait ce soir. Quelques paroles suffiraient, il le savait. Quelques mots, quelques promesses. Après tout, ils étaient Superboy et Wonder Girl, le couple idéal, un modèle de perfection. Et au fond de lui, il sentait que c’était ce que Cassie attendait.
Il pouvait repartir vers l’Est. Revenir pour la seconde fois sur ses pas. Apprendre à connaître ce garçon étrange au sourire facile dont il n’avait jamais soupçonné l’existence. Tim, heureux…
Le plus ironique, songea-t-il, c’était qu’il avait voulu en parler à Tim, de ce qu’il se passait avec Cassie. Il ne savait pas trop comment aborder le sujet, leur rupture paraissait si futile comparé à ce que vivait son ami, mais il avait ressenti le besoin d’un point de vue extérieur, neutre. Le pire peut-être, c’était qu’il l’aurait eu. Mais Tim s’était jeté dans ses bras et Conner en avait oublié la raison de sa visite.
Il rouvrit les paupières et contempla la lune.
Il n’en perdrait aucun des deux, ça il le savait. Quel que soit son choix, l’autre serait toujours dans sa vie, à ses côtés.
Alors, c’était encore plus important. Il ne devait avoir aucun regret. Strictement aucun. Il devait être au-delà de la certitude.
Conner se rendit compte, à la position des étoiles, qu’il avait déjà pris sa décision. Il tourna sur lui-même et fila droit vers l’Ouest.

¤


Tim venait à peine d’éteindre la lumière lorsqu’un grincement à sa fenêtre le fit bondir de son matelas, batarang en main. En silence il se dirigea vers l’origine du bruit.
La fenêtre s’ouvrit au moment où il tirait les rideaux en grand, mais avant qu’il puisse bondir en arrière, avoir le recul nécessaire pour se servir du batarang, une main se referma sur son poignet, le tira contre un corps dur et une voix familière murmura :
« C’est moi !
— Conner ? »
Tim lâcha son arme et leva les yeux. La lune éclairait Conner de biais, suffisamment pour définir les contours de son visage. Tim claqua trois fois des doigts pour allumer la veilleuse près de son lit.
« Je t’ai cherché dans tout Gotham, grommela Conner, et bien sûr tu étais chez toi ! »
Il serrait toujours Tim contre lui, un bras autour de sa taille, une main lui tenant le poignet. Et vraiment, Tim voulait bien être raisonnable, mais il allait falloir que Conner maintienne quand même un minimum d’espace vital entre eux.
« Il est quatre heures du matin, tu voulais que je sois où ?
— Qu’est-ce que j’en sais, Noctamboy ? »
Tim voulut s’indigner mais… Conner lâcha soudain son poignet, appuya la main contre sa nuque et… Il retint sa respiration lorsque les lèvres de Conner effleurèrent le coin de sa bouche. Il resta là quelques secondes, Tim sentait son souffle calme sur sa joue.
« Tu me dis que tu n’as besoin de rien d’autre, murmura Conner, que ça te suffit, que tu es heureux, mais si moi je te dis que tu peux avoir plus, avoir tout ce que tu veux, tu vas paniquer, hein ? »
Le pouls de Tim s’accéléra de façon alarmante. Son cœur se mit à bourdonner dans ses oreilles.
« Bien ce que je pensais, commenta Conner sans pour autant le lâcher. Le hamster psychotique dans ta petite tête va se mettre à courir, tu vas trouver toutes les raisons du monde qui prouvent que c’est une mauvaise idée, tu vas douter de toi, de moi, tu vas être horriblement sarcastique et tu vas passer des heures à te morfondre perché sur une gargouille. »
Tim aurait bien réfuté, mais son soudain besoin d’aller s’enfermer dans un placard de la batcave pour s’éclaircir les idées rendait la chose impossible.
« Et donc tu ne vas plus être heureux, tu vas être angoissé. Mais c’est pas grave. »
Conner écarta tout doucement le visage du sien et le regarda droit dans les yeux, sérieux, sûr de lui.
« Maintenant, je sais qu’il existe, ce Tim heureux. Et je sais que j’ai une influence sur sa présence. Alors je te préviens tout de suite, je vais passer ma vie à le faire sortir de là où il se cache. »
Tim n’avait jamais été aussi terrifié de son existence. Ou alors il ne s’en souvenait pas.
Conner l’embrassa. Bouche fermée, un simple contact, une question. Tim ne pouvait pas ne pas réagir. Il n’était pas programmé pour lui refuser quoique ce soit, du moins rien de ce genre. Il passa les bras autour de son cou, glissa les mains dans ses cheveux, se pressa contre lui comme s’il cherchait à fusionner et entrouvrit les lèvres.
Conner n’en demanda pas plus. Il laissa Tim prendre le contrôle du baiser, complètement, le laissa l’embrasser comme s’il s’agissait de sa seule chance ; Tim lui mordit les lèvres, s’empara de sa bouche pour lui dire : tu m’as manqué, qu’est-ce que tu me fais, va-t-en, ne me laisse pas, Conner
Puis Conner prit le visage de Tim entre ses mains et mit fin au baiser, colla le front contre le sien, essoufflé.
« Ok, fit-il. Ok. »
Il l’embrassa sur la tempe.
« Ok. »
Sur les lèvres.
« Bon. »
Encore.
Tim avait du mal à reprendre son souffle.
« Ok. Je. J’essaie de pas. Homme des cavernes. J’essaie de pas faire mon homme des cavernes. Ceci dit, tu vis à moitié dans une caverne. Attends. Non. Je voulais dire. »
Conner l’embrassa à nouveau, rapidement, comme s’il n’arrivait pas à s’en empêcher, ses mains ne cessaient de se crisper et se détendre sur la taille de Tim.
« J’avais quelque chose à te dire. D’important.
— Cassie. »
La voix de Tim était rauque, inégale.
« Non, répondit Conner. Si ! Enfin, non, c’est pas ça, mais oui, Cassie, c’est ce que je venais te dire ce soir, et j’ai oublié, on a rompu il y a quelques jours.
— Quoi ? Pourquoi ? »
Il allait récupérer le contrôle de sa voix. Un jour.
« C’est pas à cause de toi, alors commence pas, rien à voir… »
Un baiser sur sa mâchoire et Tim leva automatiquement la tête pour donner accès à sa gorge. Conner l’embrassa sous l’oreille, les lèvres encore.
« …je suis allée la voir avant de revenir, ça va aller, mais on en parlera plus tard, ok ? Là, je… Ah, putain, Tim…»
Le baiser recommença, plus lent, puis comme s’il avait pris une décision, les mains de Conner glissèrent des hanches de Tim, lui empoignèrent les fesses et… Tim eut un hoquet lorsqu’il sentit le sexe de Conner tout contre son aine, ses doigts se crispèrent dans ses cheveux.
« Tu, faut pas que tu dormes comme ça, juste un t-shirt. Un caleçon. Tim. »
Tim sentit les cheveux de Conner glisser entre ses mains. Descendre. Conner se laissa tomber à genoux, colla le visage contre son ventre et le coton de son t-shirt était si léger, Tim en sentait l’humidité de sa bouche sur sa peau. Il ferma les yeux, les lèvres entrouvertes et la respiration saccadée.
« Tim. Attends. »
C’était Conner qui lui tenait les fesses. Conner qui n’arrivait pas à attendre.
« Je ne bouge pas, réussit à dire Tim.
— Ok. Juste. Merde. »
Tim l’entendit prendre une grande inspiration.
« Il faut que je te dise. Je suis désolé. Pour ce qu’il s’est passé à Apokolips.
— …quoi ? »
Tim rouvrit les yeux et baissa la tête vers Conner qui le regardait d’un air intense.
« Apokolips. Quand on faisait partie de Young Justice. Je suis désolé, Tim.
— … Pourquoi tu me parles de ça maintenant ?
— Je t’ai jamais demandé pardon. »
Tim secoua la tête. Ses jambes ne le tenaient plus alors il se laissa à son tour tomber à genoux. Les mains de Conner glissèrent sous son t-shirt, sur sa peau. Il frissonna. Conner s’assit par terre et le tira vers lui, entre ses jambes à demi-croisées. Tim s’appuya contre lui.
« C’est loin, murmura-t-il dans le cou de Conner. Ça n’a plus d’importance, maintenant.
— Ça en a pour moi. Je veux que tu le saches. On s’est jamais plus engueulés aussi fort que ce jour-là. Mais peut-être que ça va arriver et dans ce cas je veux que tu saches : quoiqu’il arrive, je chéris ce qui nous lie. Quoique je dise sous le coup de la colère, tu es… Tim, tu es… »
Conner tourna la tête et l’embrassa, doucement, lui caressa la langue au rythme de ses mains dans son dos. Tim soupira, émit un petit bruit étranglé.
« Conner, murmura-t-il sur ses lèvres.
— Mmmh. »
Tim offrit à nouveau sa gorge à la bouche de Conner qui le pressa contre lui un peu plus fort, leurs sexes glissèrent l’un contre l’autre et cette fois Tim ne fut pas le seul à gémir.
« Accroche-toi à moi », souffla Conner.
Il obéit sans réfléchir, resserra instinctivement les bras autour de son cou, les jambes autour de sa taille. Il sentit disparaître la pression de la gravité, une force le soulevait et glissait à la fois sur sa peau, sous ses vêtements, une caresse qui le fit se tendre comme un arc avec un cri étouffé.
« Chut, chut, murmura Conner en couvrant sa gorge de baisers. Tim, Tim… »
Il continua à prononcer des mots qui n’avaient aucun sens, puis Tim se sentit lentement basculer en arrière, sa tête toucha son oreiller, enfin il se retrouva allongé sur son lit. Conner, à quatre pattes au-dessus de lui, le regardait comme s’il était déjà nu. Tim leva des mains tremblantes vers lui ; il en saisit une, en embrassa la paume, une fois, deux fois, puis la colla contre sa joue, les paupières un court instant fermés.
« J’ai envie de toi à en cr… à en devenir dingue. Si tu savais. »
Tim savait. Les yeux de Conner étaient comme un livre ouvert.
« Mais. C’est peut-être un peu rapide. Non ? »
Tim eut envie de rire, un rire un peu hystérique.
« Conner. Conner. Ça fait des années. Et tu es mort un an entier.
— Ok. Ok. »
Conner se laissa doucement retomber sur Tim. Il lui mordilla l’oreille, souffla dans son cou. Ses mains vinrent enserrer les poignets de Tim et les plaquer de chaque côté de sa tête. Ils s’embrassèrent avec une douceur presque douloureuse, puis Tim sentit quelque chose se glisser sous son t-shirt et le soulever, une autre force passer entre sa cuisse et son boxer, remonter le long de sa hanche et baisser lentement l’élastique.
Incrédule, il interrompit le baiser.
« … ta TK ? Tu utilises ta TK ?
— Télékinésie tactile », marmonna Conner contre son cou.
Tim éclata de rire ; Conner se figea, puis se plaqua contre lui, lui mordit l’épaule et poussa et Tim lâcha un cri de plaisir affolé, referma les jambes autour des cuisses de Conner et s’agrippa à son t-shirt si fort qu’il y eut un léger bruit de déchirure.
« Ton rire, bordel, Tim, tu ris, putain j’ai trop envie de toi…
— Alors active-toi ! »
Tim n’eut besoin que de quelques secondes pour se déshabiller entièrement, mais Conner avait seulement retiré ses chaussures et son t-shirt et se laissa immédiatement distraire par la nudité de Tim qui le repoussa fermement sur le matelas.
« Maiiiiis…
— Déshabille-toi ! »
D’autorité il défit le bouton du jean de Conner qui en profita pour lui caresser les fesses.
« Conner, ton jean ! »
Avec un sourire insolent, Conner se souleva pour lui permettre de tirer le pantalon, et le caleçon avec. Tim le vit se mordre les lèvres et, ricanant un peu intérieurement, il baissa la tête et prit délicatement le bout de son sexe dressé dans sa bouche.
« Oh bordel de BORDEL de… TIM ! »
Les mains sur ses épaules, Conner le força à se redresser.
« J’ai vraiment, vraiment pas besoin d’être plus stimulé, là ! Je sais déjà pas comment je tiens !
— Superboy », murmura Tim contre sa joue.
Conner avala sa salive avec difficulté.
« Faut… mon jean », couina-t-il.
Tim recula pour le laisser terminer de se déshabiller. Conner éjecta le reste de ses vêtements à l’aide de la télékinésie et se tourna à nouveau vers Tim qui s’était laissé retomber sur le matelas. Il vit le regard de Conner s’assombrir étrangement, puis ce dernier se rapprocha lentement. Tim sentit son pouls s’accélérer.
Avec une douceur insupportable, Conner posa les lèvres sur sa peau nue, juste sous son téton droit.
« Tes cicatrices, dit-il d’une voix indéfinissable.
— Conner. Ce n’est pas le moment. Vraiment pas. Là, je veux que tu me prennes. Je veux te sentir en moi. Pulser. Vivant. Dur. Fort. »
Conner redressa la tête à toute vitesse et le regarda avec des yeux un peu fous.
« Il y a tout ce qu’il faut dans le tiroir de la table de nuit. »
Tim ne l’avait pas vérifié depuis longtemps mais il savait qu’une certaine personne dans cette maison s’assurait que ses protégés sortent toujours couverts.
Le tiroir en question s’ouvrit tout seul. Conner ne lâchait pas Tim du regard, mais du coin de l’œil Tim aperçut un batarang dans les airs, puis un second, un bâton de baume pour les lèvres, un troisième batarang, un masque neutre de secours, une boîte de préservatifs et enfin une série de sachets de lubrifiant. Les objets sans pertinence retournèrent à leur place. Les préservatifs vacillèrent un instant, puis repartirent lentement vers le tiroir. Tim donna son assentiment d’un mouvement de tête ; Conner ne pouvait rien lui transmettre et vice versa.
Un sachet de lubrifiant flotta jusqu’à la paume ouverte de Conner qui prit une profonde inspiration.
« Comment… » Il se racla la gorge « Comment tu préfères…
— Comme tu veux, répondit Tim, sourire en coin. Je suis flexible. »
De toute évidence, Conner déclara forfait et laissa le peu de sang-froid qui lui restait mourir en paix.
Tim sentit une force maintenant familière écarter ses jambes et se glisser sous ses cuisses, les soulever.
« Paresseux, dit-il d’une voix à peine étranglée.
— Moi ? Alors que justement, je t’évite de te fatiguer ? »
Conner vint l’embrasser et Tim profita de sa proximité pour le caresser, le toucher partout où il pouvait, la peau lisse, les muscles bandés ; ses mains frémirent un instant lorsque les doigts de Conner le touchèrent entre les fesses.
« Regarde-moi, dit Conner. Regarde-moi.
— Je te regarde. »
Presqu’en suspension au-dessus de lui, Conner lui prit une main et la plaqua contre son cœur. Tim le sentait battre, rapide.
« J’entends le tien », murmura Conner.
Intrusion, lente.
« Même rythme. »
La brûlure, si infime par rapport aux douleurs qu’il avait pu connaître, mais… c’étaient les doigts de Conner. En lui.
Pour de vrai.
Ça ne suffit pas.
« Conner, souffla-t-il. C’est bon. Je suis prêt.»
Conner ferma un court instant les yeux.
« Trop tôt.
— Je suis prêt. »
Conner secoua la tête. D’une ondulation du dos, Tim se redressa et le poussa en arrière. Surpris, Conner se laissa retomber sur le matelas, alors Tim en profita pour s’agenouiller de chaque côté de ses hanches.
« Tim… s’étrangla-t-il, les yeux écarquillés.
— Je suis prêt. »
Sans lui laisser le temps de réagir, Tim saisit le sexe de Conner et, lentement, le fit entrer en lui. Les paupières fermées, il entendait Conner prononcer son nom comme s’il s’agissait de la seule syllabe qu’il connaissait encore ; puis enfin lorsque Tim se trouva presque assis sur ses hanches, il ouvrit les yeux, planta son regard dans celui de Conner.
« Prends-moi. »
Conner les renversa sur le matelas. Il se retira et le pénétra à nouveau, en un seul mouvement. Une jambe presque droite contre l’épaule de Conner, l’autre repliée sur le côté, Tim renversa la tête et s’agrippa au drap, Conner était en lui, il n’entendait plus que sa propre respiration, son cœur battre dans ses tempes, ou peut-être le cœur de Conner, même rythme
Il ne leur fallut pas longtemps. La caresse maladroite des doigts de Conner sur lui. Le mouvement de va-et-vient de moins en moins régulier. Le plaisir comme une douleur qui remonte d’un point de chaleur dans son ventre.
Il entendit Conner gronder son nom, s’entendit répondre… Conner partit le premier mais sa main continuait son mouvement, presque automatique. Tim jouit avant qu’il n’ait le temps de se retirer.
Conner le lâcha et se laissa retomber à ses côtés lourdement. Tim contempla le plafond, cherchant à reprendre son souffle. Il vit, puis sentit la main de Conner se poser sur son front, écarter une mèche.
Il l’entendit prendre une petite inspiration.
« N’y pense même pas, dit-il.
— Tu sais même pas ce que j’allais dire.
— Une variation autour de “ Alors heureux ? ”, sans doute.
— … tout de suite. »
Quelque chose de doux passa sur son ventre, son entrejambe et ses cuisses.
« … c’est mon t-shirt…
— Il va falloir que je remette le mien. »
Tim consulta ses muscles et jugea qu’il était capable de bouger un peu. Il se tourna vers Conner qui lui souriait d’un air un peu idiot. Tim ne fit pas de remarque.
Il sentait que son expression n’était pas tout à fait digne d’un protégé de Batman.

¤


Conner fut réveillé par un rayon de soleil en pleine figure. Il grogna, enfouit la tête dans l’oreiller et chercha sa table de chevet pour connaître l’heure. Il n’y avait que du vide à sa gauche.
Huh.
Il lui fallut quelques secondes, mais le souvenir des événements de la veille finit par lui revenir et il se sentit sourire. Il tourna la tête vers la droite. Tim, réveillé depuis peu s’il en croyait son air à la fois vide et grognon, le regardait fixement. Il avait encore la moitié du visage enfoui dans son oreiller, ses cheveux rebiquaient dans tous les sens.
« Salut, toi. »
Tim cligna des yeux.
Il vit !
Conner avait l’envie irrésistible de le toucher. Il mit une main sur son épaule nue et lui caressa le bras, puis la hanche, laissa le bout de ses doigts reposer sur une fesse.
« On s’est endormis.
— Mrrrr. »
Conner se mordit la lèvre pour ne pas rire. C’était un secret qui n’en était pas un : ils avaient découvert à la période des Teen Titans que sauf en cas de danger immédiat, pendant une heure après son réveil officiel, Tim n’était pas encore parmi eux. Bart avait appris à ses dépends qu’il n’en était pas moins dangereux.
Conner se hissa sur un coude et déposa un baiser sur ses lèvres. Dans un effort sans nul doute sur-méta-humain, Tim leva un bras pour appuyer les doigts sur sa nuque, une ébauche de caresse que Conner apprécia à sa juste valeur.
Dès qu’il serait entièrement réveillé, il faudrait probablement qu’ils parlent et que Tim dissèque leurs sentiments, mais en attendant… Conner l’embrassa à nouveau.
Ce fut le moment que choisit Alfred pour frapper.
« Maître Timothy ? »
Conner vit son expression d’horreur se refléter dans le regard soudain bien lucide de Tim.
« Maître Timothy, êtes-vous réveillé ? »
Conner se jeta de l’autre côté du lit, franchit le rebord et se plaqua par terre, les yeux au même niveau que le t-shirt sale de Tim. Juste à temps : Alfred entrouvrait la porte.
« Uuuurgh, fit Tim.
— Je vois que vous êtes toujours d’aussi bonne humeur le matin. Il me faut partir en ville, vous êtes seul au manoir. Il y a de quoi manger dans la cuisine. Maître Damian est absent pour cause de visite maternelle et Maître Richard vous fait savoir qu’il revient avant 18h. Cela ira ?
— Mmmoui, merci Alfred. »
Conner vit les pieds du majordome passer de la chambre au couloir.
« Oh, une dernière chose… J’ai prévenu madame Kent que le jeune monsieur Conner était ici afin qu’elle ne s’inquiète pas. Bonne journée, maître Timothy. »
Conner resta immobile un moment interminable.
« Je veux mourir », déclara soudain Tim, le signal pour se redresser.
Conner appuya les coudes sur le matelas. Tim se cachait les yeux sous son bras.
« Je crois que l’humiliation nous poursuivrait quand même, répondit-il avec une grimace.
— Ils ont dû te voir passer cette nuit. Et pas repartir. »
Ou ils nous ont entendus.
« Probablement. »
Tim tourna la tête vers lui.
« Salut, chauve-souris.
— Bonjour, mini-bleu. »
Conner sourit et se hissa à nouveau sur le lit.
« Donc, dit-il.
— Donc.
— On est tous les deux seuls.
— J’en tremble. »
Ah, du sarcasme. Tout allait bien, alors. Conner s’installa à ses côtés.
« Il va falloir qu’on s’entraîne sérieusement. Je veux bien croire qu’on avait au moins quatre ans de tension sexuelle à défouler hier, mais c’était beaucoup trop rapide. On a de toute évidence besoin d’entraînement. Et on devrait commencer maintenant. Profiter qu’on soit seuls. »
Tim le regarda et ferma les yeux, probablement pour exprimer son affliction. Conner tendit légèrement le bras et, du bout du doigt, traça le contour de ses lèvres.
Il souriait.

(fin)

4830 mots

*fuit d’embarras quelque part au Pôle Nord*

Date: 2010-03-21 09:00 pm (UTC)
From: [identity profile] spookyronny.livejournal.com
....DU NC17?????? Attends, je vais pas être obligée de lire pour vérifier que c'est du NC17 LOLOLOL C'est vraiment du NC17????? Image
(deleted comment)

Date: 2010-03-21 11:13 pm (UTC)
From: [identity profile] fyin.livejournal.com
Wow. Wowowow. Une fic où un Bats est heureux. C'est rare :)
(Ils sont trop chouuuuuuuus *couine*)

Date: 2010-03-22 09:59 am (UTC)
From: [identity profile] alanachantelune.livejournal.com
*bave*
ca fait du bien de les voir/lire heureux de temps en temps !!

Date: 2010-03-22 10:34 am (UTC)
From: [identity profile] luna-strata.livejournal.com
Ne serait-ce pas la fameuse scène faite pendant random_muse :D :D :D :D et que j’aurais dû éviter de lire au boulot…. Déjà que je me suis faite avoir avec le chapitre 8 de Blind Dates la semaine passée lol
Comme je disais à Brisby, me faudrait une icône : Kon + Tim = &hearts ;
Bon sang, ce que c’était dur de pas sourire et de couiner (chose que j’ai quand même réussi, histoire de ne pas attirer l’attention de ma collègue XD) en lisant !
Ils sont trop mignons ensemble &hearts ;
Voilà, que veux-tu que je dise de plus ? &hearts ;

Un jour, faudra me raconter ce qu’il s’est passé dans Apo….
Dis, t’aurais pas un lien pour me faire lire ce comic, parce que j’adore le dessin (et que c’est une motivation suffisante pour me faire lire un peu de DC ^^)

*papouilles*

Date: 2010-03-22 11:49 am (UTC)
From: [identity profile] brisby-pops.livejournal.com
Si tu veux, pour le pôle nord, j'ai construit un réseau de galeries sophistiqués quand j'ai posté ma limonade XDXD

Bref, cette fic c'est du positivisme en barre. C'est comme... Ces comics débordants d'amour, de positivisme et de bonheur, qui te tombent sur le coin de la figure sans que tu ne t'y attende parmi tout cet angst. Et... Pendant un moment tu comprends pas. Et puis finalement, très rapidement, tu t'en fiches de pas comprendre. Parce que vraiment, la seule chose à faire, c'est de profiter ^___________________________^

Il était plus qu’heureux. Bruce était en vie, Bart était en vie, tout allait bien avec Dick et Conner était là, contre lui, chaud et réel. Tim n’était pas heureux : il était maître du monde.
*soupire de bonheur*

-Tim aurait bien réfuté, mais son soudain besoin d’aller s’enfermer dans un placard de la batcave pour s’éclaircir les idées rendait la chose impossible.-

*couiiiiiiiiiiiiine*

-tu m’as manqué, qu’est-ce que tu me fais, va-t-en, ne me laisse pas, Conner…-
Guh *o*

-« Ok. Je. J’essaie de pas. Homme des cavernes. J’essaie de pas faire mon homme des cavernes. Ceci dit, tu vis à moitié dans une caverne. Attends. Non. Je voulais dire. »-
Cette phrase <3333♥

-« Tu, faut pas que tu dormes comme ça, juste un t-shirt. Un caleçon. Tim. »
Tim sentit les cheveux de Conner glisser entre ses mains. Descendre. Conner se laissa tomber à genoux, colla le visage contre son ventre et le coton de son t-shirt était si léger, Tim en sentait l’humidité de sa bouche sur sa peau. Il ferma les yeux, les lèvres entrouvertes et la respiration saccadée.
« Tim. Attends. »
C’était Conner qui lui tenait les fesses. Conner qui n’arrivait pas à attendre.
« Je ne bouge pas, réussit à dire Tim.
— Ok. Juste. Merde. »
-

Alors 1)mroooow *p*
2) Kon I luv you <33333333

Bref. Tout ça. Et je les aime. Et je t'aime. Et n'arrête jamais de les écrire, jamais.

*s'étouffe d'amour*

Date: 2010-03-22 05:15 pm (UTC)
From: [identity profile] lilai.livejournal.com
Étrangement... j'ai cité exactement les même phrases à la fille qui squatte ma chambre là :D :D , je désespère pas de la convertir aux DC ^____________^

Ahahah, je suis sure que c'est la scène de limonade qui a couté ma perte, celle ou j'ai demandé à quoi faisait références les tags... !!!
Et franchement ya pas de quoi te cacher, c'est trop bien *o*
Je suis trop fan de Kon *o* kyyyy ! Il a le cerveau en escalier ! Tiiiim ! Sale petite Bat qui voulais se planquer ! Je suis sur qu'il n'était pas si innocent quand il a dis "Tu es en vie. Je n’ai besoin de rien d’autre."

« … ta TK ? Tu utilises ta TK ?
— Télékinésie tactile », marmonna Conner contre son cou.
Tim éclata de rire ; Conner se figea, puis se plaqua contre lui, lui mordit l’épaule et poussa et Tim lâcha un cri de plaisir affolé, referma les jambes autour des cuisses de Conner et s’agrippa à son t-shirt si fort qu’il y eut un léger bruit de déchirure.
« Ton rire, bordel, Tim, tu ris, putain j’ai trop envie de toi…
— Alors active-toi ! »

Superpower in bed for the WIN ! *do the joy dance*

Et Conner qui essaye de s'auto-convaincre de pas sauter sur Tim ^o^
« Tim. Attends. »
C’était Conner qui lui tenait les fesses. Conner qui n’arrivait pas à attendre.
« Je ne bouge pas, réussit à dire Tim.
— Ok. Juste. Merde. »
Tim l’entendit prendre une grande inspiration.
« Il faut que je te dise. Je suis désolé. Pour ce qu’il s’est passé à Apokolips.
— …quoi ? »
Aaaaaaaaah !!

Il sentait que son expression n’était pas tout à fait digne d’un protégé de Batman. Aww aww aww !!

Et Alfred en guest star !

Date: 2010-03-23 06:07 pm (UTC)
From: [identity profile] lilai.livejournal.com
Je viens de me rendre comte d'un truc : tu m'as doublé pour mon idée de batarang bazardé par un Kon frustré !! *le choc* le truc que j'avais gribouillé est encore au stade de bunny-à-considérer...

Date: 2010-03-22 08:06 pm (UTC)
From: [identity profile] miss-device.livejournal.com
Bon, alors en fait, c'est devenu ma version officielle. C'est ce qui s'est vraiment passé, et pas ce que les scénaristes DC, ces petits coquins!, ont voulu nous faire croire.
Et y'a *vraiment* pas de quoi avoir honte. En plus, c'est plutôt un bon PWP, parce que je trouve que la scène de sexe fait passer plein de choses sur les personnages, et s'inscrit dans un "plot" quant même.
Et et et et ils sont adoraaaaaaaaaaaaables. ^^'

Date: 2010-03-22 08:07 pm (UTC)
From: [identity profile] yuyoko.livejournal.com
*o*
je pense que bientôt je vais officialiser les fics que je lis comme canon dans ma tête XDDDDD
Les fics c'est le bien! Surtout aussi mega mignonne *o*
il m'en faut d'autres °w°
"le tiroir en question s’ouvrit tout seul. Conner ne lâchait pas Tim du regard, mais du coin de l’œil Tim aperçut un batarang dans les airs, puis un second, un bâton de baume pour les lèvres, un troisième batarang, un masque neutre de secours, une boîte de préservatifs et enfin une série de sachets de lubrifiant. Les objets sans pertinence retournèrent à leur place."
MDR j'adore les objets de la table de nuit de Tim XD j'imagine trop bien la scène avec des batarang qui vole ça et là XDDDD
Mdr XD pratique la télékinesie tout de même.
And alfred is the best! XD

Date: 2010-03-25 05:44 pm (UTC)
From: [identity profile] mydaya.livejournal.com
Awww ♥♥

En fait, je ne m'étais même pas rendu compte que c'était un PWP o__O (oui, je sais, je n'ai pas lu les premières lignes importantes, vi madame) Et ils sont trop chous ! J'adore comment Kon est décris, je trouve que... bah c'est lui dans toute sa splendeur avec son côté "restons boyscoots" lol. Par contre, j'avoue que je ne voyais pas Robin aussi... dévergondé XD Par contre, j'ai bien ri. (et oui, j'ai du me retenir car il y avait des gens autour de moi... (j'ai aussi diminué la police de ma fenêtre XDD))

Bref, très bien écrit comme d'habitude, j'ai passé un très agréable moment entre des rires et des "Aww ♥" Et même si tu allais au Pôle Nord, il faudrait que tu continues à écrire comme ça !! ♥

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