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DCU : Je le tiens de la Grande Citrouille
Je le tiens de la Grande Citrouille
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tipitina pour ![[livejournal.com profile]](https://www.dreamwidth.org/img/external/lj-community.gif)
marathon_prompt spécial Halloween
Couples/personnages : Bruce/Dick, Tim
Censure : K+/PG
Date : dimanche 29 octobre 2011
4e de couv : Pour arrêter une rumeur, il faudrait déjà savoir de laquelle on parle.
Disclaimer : I got nothing.
Note : Je sais pas pourquoi je continue à faire subir ça à Tim. Pardon, Tim ! (c’est parce que ta version des années 80 me manque, je crois)
À 23h, Dick passa la porte de la salle de réception, sourire aux lèvres et déguisement de Robin des Bois bien en place – non, corrigea Tim, il était habillé en Speedy. Roy devait bien rigoler.
Tim suivit sa lente progression dans la pièce ; on aurait dit qu’il s’arrêtait pour dire bonjour à chacune des cinq cents personnes rassemblées au manoir pour cette soirée de charité spéciale Halloween.
Tim s’excusa poliment auprès du groupe auquel il s’était attaché pour un temps et entreprit de le rejoindre à mi-parcours.
« Tu es terrifiant, déclara Dick lorsqu’ils se retrouvèrent enfin.
— Que ferait-on sans Alfred ? » répondit Tim en se touchant la joue.
Son maquillage de zombie était, sans fausse modestie, le plus beau de tous ceux présents.
« Ton costume n’est pas mal non plus. »
Dick fit mine de tirer une flèche.
« Damian est au lit ? demanda Tim.
— Parti comme un petit ange. Bruce ne va pas tarder à aller vérifier qu’il dort bien, tu sais comment il est. »
Ce qui, sans les codes signifiaient que Damian était descendu à la batcave enfiler son costume de Robin et qu’il partait pour Gotham rejoindre Colin et Batwoman, que Bruce ne tarderait pas à les rejoindre à son tour.
Dick avait assuré la première partie de la soirée ; dans une heure et demie environ, Tim irait remplacer Bruce. Ils ne pouvaient négliger la ville même si l’action, s’il devait y en avoir (il y en aurait : c’était Halloween à Gotham), se déroulerait probablement au manoir.
« Ça nous faciliterait la vie, avait déclaré Tim quelques semaines plus tôt. Le manoir peut résister à toutes sortes d’attaques. »
Et il ne fallait pas se leurrer, une foule pareille attirerait l’attention d’un cinglé ou un autre.
« Autant avoir l’avantage du terrain. »
Organiser les tours de patrouille avait demandé un peu de gymnastique. Dick avait été Batman et Nightwing à la fois pendant sa garde, Colin lui avait servi de Robin pendant que Damian se faisait pincer les joues à la réception. Batwoman et Batgirl avaient annoncé qu’elles patrouilleraient toute la nuit, Tim les rejoindrait après en tant que Red Robin et Nightwing. Et d’après Dick, Jason rôdait dans Gotham et Bruce faisait semblant de ne pas le savoir.
En tout cas, l’important était qu’ils pouvaient tous prouver avoir été ici pendant que le batclan tournait dans Gotham.
Une dizaine de jours plus tôt, n’arrivant pas à mettre la main sur Bruce (dans l’espace avec la JLA à ce moment-là), Lucius Fox avait pris Tim à part pour lui dire que « une certaine rumeur faisait sa réapparition » et qu’il faudrait que Bruce s’occupe de régler le problème. « Il saura de quoi je parle », avait ajouté Lucius, et Tim le savait aussi, merci pour lui.
Il avait passé le message à Dick : on les soupçonnait à nouveau d’être le batclan.
« Après le coup de Vicki Vale, j’étais certain qu’on avait réussi à se disculper complètement, avait soupiré Dick.
— Damian n’est pas très discret. »
Quelles qu’en soient les raisons, ils avaient dû s’organiser avec plus d’attention que prévu.
« J’ai un truc à dire à Bruce, je reviens », fit Dick avec un clin d’œil.
Tim lui suivit des yeux, se demandant s’il y avait eu un souci pendant sa patrouille. Dick atteignit Bruce dans son costume de fantôme de l’opéra avec un peu de difficulté, salua le groupe auquel il faisait la conversation avec enthousiasme puis lui murmura quelque chose dans l’oreille.
Bruce hocha brièvement la tête, parut présenter ses excuses à ses interlocuteurs et se dirigea vers la porte de la salle, une main dans le creux du dos de Dick.
« Alors, c’est vrai, ce qu’on raconte ? »
Tim se retourna calmement et sourit à Jennifer Medley, accompagnée de deux amies dont il ne connaissait pas le nom. Jennifer avait été dans son école primaire et considérait que ça faisait d’eux des intimes. Elles étaient toutes les trois déguisées en fée, costume identique à l’exception de la couleur.
« Ce qu’on raconte ? » répéta-t-il poliment.
Du menton, Jennifer indiqua Bruce et Dick qui passaient la porte et haussa les sourcils. Tim l’imita pour montrer son incompréhension.
Jennifer fit la moue.
« Tu peux le dire, tu sais. C’est un secret de polichinelle, de toute façon. »
Une seconde de panique, de quoi elle parle, est-ce que la rumeur est-ce à ce point solide, ils ont des preuves ?, puis Jennifer ajouta :
« La seule chose sur laquelle les gens ne sont pas d’accord, c’est quand ils ont commencé à coucher ensemble. »
Tim la dévisagea, le cerveau sur pause. Puis il prit une discrète inspiration et déclara fermement :
« N’importe quoi. »
¤
Bruce referma la porte derrière eux, ils s’éloignèrent de quelques pas, puis après s’être assuré qu’ils étaient bien seuls, Dick dit tout bas :
« On a perdu la trace de Poison Ivy. Elle adorerait ce genre de réunion de gens riches et on connait son opinion sur la sculpture des citrouilles... »
Bruce hocha la tête.
« Je vais rester dans les environs du manoir plutôt que de descendre en ville.
— Ce n’est pas trop risqué ? Avec la rumeur qui coure…
— Oui, la rumeur. » Bruce marqua une pause significative. « J’ai parlé à Lucius, reprit-il. Tim a… mal interprété ce qu’il lui a dit. Lucius reportait ce qu’il a entendu à notre sujet. Toi et moi. »
Dick retira son chapeau et se mit à jouer avec la plume. Bruce maîtrisa l’irritation latente qu’il ressentait depuis qu’il avait vu son costume.
« Ah. On n’a pas dû aider, à quitter tous les deux la pièce comme ça.
— Non.
— Ils en parlent depuis que tu m’as recueilli, ça ressort régulièrement. Pourquoi Lucius s’affole, d’un coup ?
— Les choses sont différentes. »
Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Dick. Bruce en suivit la progression.
« Oui, d’accord. Qu’est-ce que tu veux faire ?
— Laisser courir. Nous n’avons ni besoin de confirmer, ni de réfuter. Soit ils se lasseront, soit cela deviendra un non-événement.
— Mais dans ce cas il faut qu’on parle à Tim et Damian. Si ça leur vient aux oreilles… C’est à nous de le leur apprendre, pas aux commérages. »
Bruce appuya la main sur la nuque de Dick, la caressa presque distraitement.
« Je n’y vois pas d’inconvénient. Ça me parait le bon moment. »
Il se pencha pour l’embrasser, rapidement ; comme toujours, Dick essaya de prolonger le contact, comme plus souvent qu’il ne se l’avouait, Bruce le laissa faire.
¤
Lorque Bruce le quitta pour descendre à la batcave, Dick rentra dans la salle de réception, de bonne humeur malgré la menace d’une attaque imminente. Il chercha Tim du regard pour le prévenir à son tour. Lorsqu’il le trouva, il eut presque un mouvement de recul.
Sous le maquillage de zombie, l’expression orageuse de Tim était tout à fait inquiétante.
Oh, oh.
Tim croisa les bras.
Heureusement pour Dick, ce fut cet instant que choisirent les citrouilles pour attaquer.
(fin)
1186 mots
Prompt : Et puis vous savez, ce qu'on dit, des fois c'est même vrai de
tipitina pour marathon_prompt spécial HalloweenCouples/personnages : Bruce/Dick, Tim
Censure : K+/PG
Date : dimanche 29 octobre 2011
4e de couv : Pour arrêter une rumeur, il faudrait déjà savoir de laquelle on parle.
Disclaimer : I got nothing.
Note : Je sais pas pourquoi je continue à faire subir ça à Tim. Pardon, Tim ! (c’est parce que ta version des années 80 me manque, je crois)
À 23h, Dick passa la porte de la salle de réception, sourire aux lèvres et déguisement de Robin des Bois bien en place – non, corrigea Tim, il était habillé en Speedy. Roy devait bien rigoler.
Tim suivit sa lente progression dans la pièce ; on aurait dit qu’il s’arrêtait pour dire bonjour à chacune des cinq cents personnes rassemblées au manoir pour cette soirée de charité spéciale Halloween.
Tim s’excusa poliment auprès du groupe auquel il s’était attaché pour un temps et entreprit de le rejoindre à mi-parcours.
« Tu es terrifiant, déclara Dick lorsqu’ils se retrouvèrent enfin.
— Que ferait-on sans Alfred ? » répondit Tim en se touchant la joue.
Son maquillage de zombie était, sans fausse modestie, le plus beau de tous ceux présents.
« Ton costume n’est pas mal non plus. »
Dick fit mine de tirer une flèche.
« Damian est au lit ? demanda Tim.
— Parti comme un petit ange. Bruce ne va pas tarder à aller vérifier qu’il dort bien, tu sais comment il est. »
Ce qui, sans les codes signifiaient que Damian était descendu à la batcave enfiler son costume de Robin et qu’il partait pour Gotham rejoindre Colin et Batwoman, que Bruce ne tarderait pas à les rejoindre à son tour.
Dick avait assuré la première partie de la soirée ; dans une heure et demie environ, Tim irait remplacer Bruce. Ils ne pouvaient négliger la ville même si l’action, s’il devait y en avoir (il y en aurait : c’était Halloween à Gotham), se déroulerait probablement au manoir.
« Ça nous faciliterait la vie, avait déclaré Tim quelques semaines plus tôt. Le manoir peut résister à toutes sortes d’attaques. »
Et il ne fallait pas se leurrer, une foule pareille attirerait l’attention d’un cinglé ou un autre.
« Autant avoir l’avantage du terrain. »
Organiser les tours de patrouille avait demandé un peu de gymnastique. Dick avait été Batman et Nightwing à la fois pendant sa garde, Colin lui avait servi de Robin pendant que Damian se faisait pincer les joues à la réception. Batwoman et Batgirl avaient annoncé qu’elles patrouilleraient toute la nuit, Tim les rejoindrait après en tant que Red Robin et Nightwing. Et d’après Dick, Jason rôdait dans Gotham et Bruce faisait semblant de ne pas le savoir.
En tout cas, l’important était qu’ils pouvaient tous prouver avoir été ici pendant que le batclan tournait dans Gotham.
Une dizaine de jours plus tôt, n’arrivant pas à mettre la main sur Bruce (dans l’espace avec la JLA à ce moment-là), Lucius Fox avait pris Tim à part pour lui dire que « une certaine rumeur faisait sa réapparition » et qu’il faudrait que Bruce s’occupe de régler le problème. « Il saura de quoi je parle », avait ajouté Lucius, et Tim le savait aussi, merci pour lui.
Il avait passé le message à Dick : on les soupçonnait à nouveau d’être le batclan.
« Après le coup de Vicki Vale, j’étais certain qu’on avait réussi à se disculper complètement, avait soupiré Dick.
— Damian n’est pas très discret. »
Quelles qu’en soient les raisons, ils avaient dû s’organiser avec plus d’attention que prévu.
« J’ai un truc à dire à Bruce, je reviens », fit Dick avec un clin d’œil.
Tim lui suivit des yeux, se demandant s’il y avait eu un souci pendant sa patrouille. Dick atteignit Bruce dans son costume de fantôme de l’opéra avec un peu de difficulté, salua le groupe auquel il faisait la conversation avec enthousiasme puis lui murmura quelque chose dans l’oreille.
Bruce hocha brièvement la tête, parut présenter ses excuses à ses interlocuteurs et se dirigea vers la porte de la salle, une main dans le creux du dos de Dick.
« Alors, c’est vrai, ce qu’on raconte ? »
Tim se retourna calmement et sourit à Jennifer Medley, accompagnée de deux amies dont il ne connaissait pas le nom. Jennifer avait été dans son école primaire et considérait que ça faisait d’eux des intimes. Elles étaient toutes les trois déguisées en fée, costume identique à l’exception de la couleur.
« Ce qu’on raconte ? » répéta-t-il poliment.
Du menton, Jennifer indiqua Bruce et Dick qui passaient la porte et haussa les sourcils. Tim l’imita pour montrer son incompréhension.
Jennifer fit la moue.
« Tu peux le dire, tu sais. C’est un secret de polichinelle, de toute façon. »
Une seconde de panique, de quoi elle parle, est-ce que la rumeur est-ce à ce point solide, ils ont des preuves ?, puis Jennifer ajouta :
« La seule chose sur laquelle les gens ne sont pas d’accord, c’est quand ils ont commencé à coucher ensemble. »
Tim la dévisagea, le cerveau sur pause. Puis il prit une discrète inspiration et déclara fermement :
« N’importe quoi. »
¤
Bruce referma la porte derrière eux, ils s’éloignèrent de quelques pas, puis après s’être assuré qu’ils étaient bien seuls, Dick dit tout bas :
« On a perdu la trace de Poison Ivy. Elle adorerait ce genre de réunion de gens riches et on connait son opinion sur la sculpture des citrouilles... »
Bruce hocha la tête.
« Je vais rester dans les environs du manoir plutôt que de descendre en ville.
— Ce n’est pas trop risqué ? Avec la rumeur qui coure…
— Oui, la rumeur. » Bruce marqua une pause significative. « J’ai parlé à Lucius, reprit-il. Tim a… mal interprété ce qu’il lui a dit. Lucius reportait ce qu’il a entendu à notre sujet. Toi et moi. »
Dick retira son chapeau et se mit à jouer avec la plume. Bruce maîtrisa l’irritation latente qu’il ressentait depuis qu’il avait vu son costume.
« Ah. On n’a pas dû aider, à quitter tous les deux la pièce comme ça.
— Non.
— Ils en parlent depuis que tu m’as recueilli, ça ressort régulièrement. Pourquoi Lucius s’affole, d’un coup ?
— Les choses sont différentes. »
Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Dick. Bruce en suivit la progression.
« Oui, d’accord. Qu’est-ce que tu veux faire ?
— Laisser courir. Nous n’avons ni besoin de confirmer, ni de réfuter. Soit ils se lasseront, soit cela deviendra un non-événement.
— Mais dans ce cas il faut qu’on parle à Tim et Damian. Si ça leur vient aux oreilles… C’est à nous de le leur apprendre, pas aux commérages. »
Bruce appuya la main sur la nuque de Dick, la caressa presque distraitement.
« Je n’y vois pas d’inconvénient. Ça me parait le bon moment. »
Il se pencha pour l’embrasser, rapidement ; comme toujours, Dick essaya de prolonger le contact, comme plus souvent qu’il ne se l’avouait, Bruce le laissa faire.
¤
Lorque Bruce le quitta pour descendre à la batcave, Dick rentra dans la salle de réception, de bonne humeur malgré la menace d’une attaque imminente. Il chercha Tim du regard pour le prévenir à son tour. Lorsqu’il le trouva, il eut presque un mouvement de recul.
Sous le maquillage de zombie, l’expression orageuse de Tim était tout à fait inquiétante.
Oh, oh.
Tim croisa les bras.
Heureusement pour Dick, ce fut cet instant que choisirent les citrouilles pour attaquer.
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