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Et ton grand-père n’a rien à voir là-dedans
Personnages/Couples : Tim/Kon
Genre : pointless, mais alors pointless !
Censure : PG/K+
Résumé : Où l’on tourne en rond, mais pas pour longtemps.
Disclaimer : Je ne prends au DC que ce qui m’arrange :D
Date : Juillet 2010
Avertissement : pointless, donc ^^;
Cassie, Bart, Static, Miss Martian et Tim étaient dans la salle commune de la tour des Titans lorsque Conner apparut soudain en plein milieu. Static fit un bond en arrière en s’écriant : « Woh ! », Cassie mit la main sur son fouet, Bart cligna des yeux (et fit, certainement, le tour de toutes les pièces entretemps), Miss Martian se redressa et Tim, après avoir rapidement établi qu’il s’agissait de Conner et qu’il n’avait pas l’air menaçant (après le coup du clone maléfique et de la possession made in Luthor, il se méfiait un peu), orienta tout de suite le regard sur sa main gauche où il identifia la bague de la Légion.
Retour du futur, donc.
Ça faisait longtemps, tiens, songea Tim avec une pointe de mauvaise humeur.
« Chéri, je suis rentré ! » s’exclama Conner et dans la foulée, fila droit vers Tim.
Ce dernier eut un mouvement de recul, réflexe instinctif issu d’une longue expérience. Absolument pas déphasé, Conner l’enlaça.
« Je suis désolé, dit-il, je sais que t’aime pas, en public, mais ça fait TROIS semaines et je pars plus jamais aussi longtemps ! »
Conner l’embrassa.
Tim se figea.
Quelque part très loin, Cassie poussa un cri étouffé, Static lâcha un nouveau : « Woh », Tim crut entendre Bart s’exclamer : « OUAIS ! »
Puis Conner s’écarta, sourcils froncés.
« Tim ?
— Qu’est-ce que tu fabriques ? » fit Tim entre ses dents.
Il y eut un instant où le visage de Conner n’exprima que l’incompréhension, puis l’horreur :
« … on est quel jour ? »
Ah, songea Tim, l’esprit passablement vide.
Enthousiaste, Bart lui donna la date et l’heure exactes, avec les secondes, mais pas les dixièmes « parce que ça passe trop vite pour vous ».
Conner se cacha la tête entre les mains.
« Ok, désolé, woh, je suis six mois trop loin ! »
Puis il se tourna vers Tim qui, très prudemment, s’accrochait à son vide intérieur. Conner posa les mains sur ses épaules, le regarda droit dans les yeux et dit d’un ton véhément :
« C’est quand tu veux, mais alors vraiment, vraiment quand tu veux, ok ? Et aujourd’hui, c’est très, très bien ! »
Il s’écarta d’un pas, puis lui décocha un sourire ravageur.
« Il faut que j’y aille. Tu m’attends dans six mois ! »
Il toucha la bague de la Legion et disparut.
Il y eut un silence pesant dans la pièce, brisé par l’arrivée de Conner. Le leur. Tous les regards se tournèrent vers lui. Il s’arrêta net, à la limite de la pièce et du couloir qui menait vers les chambres.
« … j’ai entendu Bart crier, qu’est-ce qu’il se passe ? »
Sans un mot, conscient qu’il attirait l’attention sur lui mais déterminé à faire comme si de rien n’était, Tim marcha dans la direction de Conner. Au moment où il le dépassait, il sortit une main de sa cape, se saisit de son poignet, puis le tira à sa suite.
« Red Robin ? Tim ? reprit Conner dès qu’ils furent à distance raisonnable de la salle commune. Quelque chose ne va pas ? »
Tim garda le silence et continua à le tirer avec entêtement jusqu’à sa chambre. Conner poussa un soupir résigné mais se laissa faire.
Conner le connaissait, songea Tim. Conner avait confiance en lui.
Un sentiment de chaler lui emplit l’estomac à cette pensée.
Il referma la porte de sa chambre derrière eux, puis, fermement, il poussa Conner contre le mur.
« … Tim ? »
Tim l’embrassa.
Lorsqu’il s’écarta, Conner avait les yeux qui lui sortaient de la tête. Tim sentit quelque chose qui ressemblait à de la panique lui tordre le ventre. Puis Conner leva la main, la posa sur son front d’un air terriblement sérieux.
« Pas de fièvre, dit-il. Ok. »
Il appuya les mains sur la nuque de Tim et se pencha.
¤
Six mois plus tard
« J’avais toujours cru, je sais pas, que t’avais craqué ! Qu’après des années et des années à te languir… » Conner fit semblant de ne pas entendre le ricanement de Tim. « … tu avais atteint un point de rupture et que paf ! je me retrouve plaqué contre un mur. »
Sous lui, Tim (qui n’avait pas encore râlé parce que Conner était trop lourd, il était clairement de bonne humeur) arborait un sourire en coin narquois.
Sale bête.
« Et en fait c’est parce que je, un moi futur, t’avais dit d’y aller. Je suis monstrueusement déçu.
— Tu sais que tu n’aurais pas dû intervenir. Tu ne connaissais pas les répercussions.
— Bien sûr que je connaissais les répercussions : on finit ensemble. C’était le bon jour. Ça correspondait à mes souvenirs.
— Peut-être que c’était une décision que j’aurais dû prendre tout seul. »
Ce fut au tour de Conner de ricaner.
« Genre ! Tu serais encore en train de calculer des probabilités dans ta tête et je…
— … tu serais encore à ne pas te poser de questions.
— Tu sous-estimes ton sex-appeal. »
Tim lui lança un regard incrédule, puis détourna les yeux, comme chaque fois que Conner lui faisait un compliment.
« Tu as pensé au paradoxe que tu as créé ? » demanda-t-il.
Conner le fit taire d’une main sur sa bouche.
« J’essaie justement de ne pas y penser, ça me donne mal à la tête. L’important, c’est qu’on soit ensemble. »
Au regard de Tim, il sut que pour une fois, son petit ami ne le contredirait pas.
Fin
(927 mots)
Personnages/Couples : Tim/Kon
Genre : pointless, mais alors pointless !
Censure : PG/K+
Résumé : Où l’on tourne en rond, mais pas pour longtemps.
Disclaimer : Je ne prends au DC que ce qui m’arrange :D
Date : Juillet 2010
Avertissement : pointless, donc ^^;
Cassie, Bart, Static, Miss Martian et Tim étaient dans la salle commune de la tour des Titans lorsque Conner apparut soudain en plein milieu. Static fit un bond en arrière en s’écriant : « Woh ! », Cassie mit la main sur son fouet, Bart cligna des yeux (et fit, certainement, le tour de toutes les pièces entretemps), Miss Martian se redressa et Tim, après avoir rapidement établi qu’il s’agissait de Conner et qu’il n’avait pas l’air menaçant (après le coup du clone maléfique et de la possession made in Luthor, il se méfiait un peu), orienta tout de suite le regard sur sa main gauche où il identifia la bague de la Légion.
Retour du futur, donc.
Ça faisait longtemps, tiens, songea Tim avec une pointe de mauvaise humeur.
« Chéri, je suis rentré ! » s’exclama Conner et dans la foulée, fila droit vers Tim.
Ce dernier eut un mouvement de recul, réflexe instinctif issu d’une longue expérience. Absolument pas déphasé, Conner l’enlaça.
« Je suis désolé, dit-il, je sais que t’aime pas, en public, mais ça fait TROIS semaines et je pars plus jamais aussi longtemps ! »
Conner l’embrassa.
Tim se figea.
Quelque part très loin, Cassie poussa un cri étouffé, Static lâcha un nouveau : « Woh », Tim crut entendre Bart s’exclamer : « OUAIS ! »
Puis Conner s’écarta, sourcils froncés.
« Tim ?
— Qu’est-ce que tu fabriques ? » fit Tim entre ses dents.
Il y eut un instant où le visage de Conner n’exprima que l’incompréhension, puis l’horreur :
« … on est quel jour ? »
Ah, songea Tim, l’esprit passablement vide.
Enthousiaste, Bart lui donna la date et l’heure exactes, avec les secondes, mais pas les dixièmes « parce que ça passe trop vite pour vous ».
Conner se cacha la tête entre les mains.
« Ok, désolé, woh, je suis six mois trop loin ! »
Puis il se tourna vers Tim qui, très prudemment, s’accrochait à son vide intérieur. Conner posa les mains sur ses épaules, le regarda droit dans les yeux et dit d’un ton véhément :
« C’est quand tu veux, mais alors vraiment, vraiment quand tu veux, ok ? Et aujourd’hui, c’est très, très bien ! »
Il s’écarta d’un pas, puis lui décocha un sourire ravageur.
« Il faut que j’y aille. Tu m’attends dans six mois ! »
Il toucha la bague de la Legion et disparut.
Il y eut un silence pesant dans la pièce, brisé par l’arrivée de Conner. Le leur. Tous les regards se tournèrent vers lui. Il s’arrêta net, à la limite de la pièce et du couloir qui menait vers les chambres.
« … j’ai entendu Bart crier, qu’est-ce qu’il se passe ? »
Sans un mot, conscient qu’il attirait l’attention sur lui mais déterminé à faire comme si de rien n’était, Tim marcha dans la direction de Conner. Au moment où il le dépassait, il sortit une main de sa cape, se saisit de son poignet, puis le tira à sa suite.
« Red Robin ? Tim ? reprit Conner dès qu’ils furent à distance raisonnable de la salle commune. Quelque chose ne va pas ? »
Tim garda le silence et continua à le tirer avec entêtement jusqu’à sa chambre. Conner poussa un soupir résigné mais se laissa faire.
Conner le connaissait, songea Tim. Conner avait confiance en lui.
Un sentiment de chaler lui emplit l’estomac à cette pensée.
Il referma la porte de sa chambre derrière eux, puis, fermement, il poussa Conner contre le mur.
« … Tim ? »
Tim l’embrassa.
Lorsqu’il s’écarta, Conner avait les yeux qui lui sortaient de la tête. Tim sentit quelque chose qui ressemblait à de la panique lui tordre le ventre. Puis Conner leva la main, la posa sur son front d’un air terriblement sérieux.
« Pas de fièvre, dit-il. Ok. »
Il appuya les mains sur la nuque de Tim et se pencha.
¤
Six mois plus tard
« J’avais toujours cru, je sais pas, que t’avais craqué ! Qu’après des années et des années à te languir… » Conner fit semblant de ne pas entendre le ricanement de Tim. « … tu avais atteint un point de rupture et que paf ! je me retrouve plaqué contre un mur. »
Sous lui, Tim (qui n’avait pas encore râlé parce que Conner était trop lourd, il était clairement de bonne humeur) arborait un sourire en coin narquois.
Sale bête.
« Et en fait c’est parce que je, un moi futur, t’avais dit d’y aller. Je suis monstrueusement déçu.
— Tu sais que tu n’aurais pas dû intervenir. Tu ne connaissais pas les répercussions.
— Bien sûr que je connaissais les répercussions : on finit ensemble. C’était le bon jour. Ça correspondait à mes souvenirs.
— Peut-être que c’était une décision que j’aurais dû prendre tout seul. »
Ce fut au tour de Conner de ricaner.
« Genre ! Tu serais encore en train de calculer des probabilités dans ta tête et je…
— … tu serais encore à ne pas te poser de questions.
— Tu sous-estimes ton sex-appeal. »
Tim lui lança un regard incrédule, puis détourna les yeux, comme chaque fois que Conner lui faisait un compliment.
« Tu as pensé au paradoxe que tu as créé ? » demanda-t-il.
Conner le fit taire d’une main sur sa bouche.
« J’essaie justement de ne pas y penser, ça me donne mal à la tête. L’important, c’est qu’on soit ensemble. »
Au regard de Tim, il sut que pour une fois, son petit ami ne le contredirait pas.
Fin
(927 mots)