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silmakenLe pollen ne fait pas le printemps
Prompt : « Les fleurs jaunes sont à éviter. Vraiment. » de![[livejournal.com profile]](https://www.dreamwidth.org/img/external/lj-userinfo.gif)
tipitina pour ![[livejournal.com profile]](https://www.dreamwidth.org/img/external/lj-community.gif)
marathon_prompt spécial UA
Couple/personnages : Arthur/Merlin
Censure : T/PG-13
Disclaimer : Je ne claim rien sauf le droit de nier le canon !
« Hum », fit le type blond.
Je viens de coucher avec un parfait inconnu, se répéta Merlin pour la onzième fois consécutive.
Parfait dans tous les sens du terme, il fallait l’avouer.
« Tu as de grandes oreilles », fit remarquer ledit parfait inconnu.
Sauf peut-être au niveau du cerveau.
« Des gants, dit Merlin sur le ton de la conversation. C’est quand même pas difficile : il y a écrit PARTOUT qu’il faut porter des gants dans la serre et de ne pas manipuler les plantes sans l’aide d’une personne initiée. Et quand je dis : les fleurs jaunes sont à éviter, ça ne veut pas dire : cueillez-en à tour de bras !
— Ce n’était qu’un brin, fit l’inconnu, piqué.
— Tu es un brin abruti aussi, non ? »
Le type se leva, l’air furieux, et mit les poings sur les hanches. Il était nu comme un ver, ce qui gâchait un peu l’effet qu’il cherchait à avoir.
« Sais-tu seulement à qui tu t’adresses ?
— Au crétin profond qui a trouvé drôle d’aller cueillir la sex flower en pleine pollinisation ? C’était un pari, c’est ça ? Ou alors un jeu avec ta copine ? »
L’inconnu vit rouge.
« Je suis Arthur Pendragon ! » cria-t-il, et Merlin aurait ri de ridicule si Pendragon n’était pas le nom de famille du recteur de l’université et, accessoirement, de l’un des directeurs de la bourse qui lui permettait de suivre les études d’ésotérisme.
Peut-être était-ce le sentiment d’avoir déjà tout perdu qui lui fit stupidement répliquer :
« Et bien au moins ça explique ce que tu fais à l’université ! »
Autant dire que les choses s’étaient mal terminées.
Les choses empirèrent encore lorsque son directeur de section, Gaius, le chargea de donner des cours particuliers en accéléré à Arthur qui avait besoin d’un module complémentaire pour compléter son master. Pourquoi il avait choisi l’ésotérisme, Merlin n’en avait aucune idée. À moins que ce ne soit spécifiquement pour lui rendre la vie impossible, ce qui se révéla de plus en plus plausible au fur et à mesure que les semaines passaient.
Mais parfois Arthur avait ces instants de grâce et Merlin…
Non. C’était un abruti, point.
¤
Merlin se laissa retomber complètement sur le matelas, désespéré par lui-même.
« Si t’as encore touché à la sex flower…
— Oh, la ferme », grogna Arthur, et il l’embrassa.
(fin)
400 mots
Prompt : « Les fleurs jaunes sont à éviter. Vraiment. » de
tipitina pour marathon_prompt spécial UA Couple/personnages : Arthur/Merlin
Censure : T/PG-13
Disclaimer : Je ne claim rien sauf le droit de nier le canon !
« Hum », fit le type blond.
Je viens de coucher avec un parfait inconnu, se répéta Merlin pour la onzième fois consécutive.
Parfait dans tous les sens du terme, il fallait l’avouer.
« Tu as de grandes oreilles », fit remarquer ledit parfait inconnu.
Sauf peut-être au niveau du cerveau.
« Des gants, dit Merlin sur le ton de la conversation. C’est quand même pas difficile : il y a écrit PARTOUT qu’il faut porter des gants dans la serre et de ne pas manipuler les plantes sans l’aide d’une personne initiée. Et quand je dis : les fleurs jaunes sont à éviter, ça ne veut pas dire : cueillez-en à tour de bras !
— Ce n’était qu’un brin, fit l’inconnu, piqué.
— Tu es un brin abruti aussi, non ? »
Le type se leva, l’air furieux, et mit les poings sur les hanches. Il était nu comme un ver, ce qui gâchait un peu l’effet qu’il cherchait à avoir.
« Sais-tu seulement à qui tu t’adresses ?
— Au crétin profond qui a trouvé drôle d’aller cueillir la sex flower en pleine pollinisation ? C’était un pari, c’est ça ? Ou alors un jeu avec ta copine ? »
L’inconnu vit rouge.
« Je suis Arthur Pendragon ! » cria-t-il, et Merlin aurait ri de ridicule si Pendragon n’était pas le nom de famille du recteur de l’université et, accessoirement, de l’un des directeurs de la bourse qui lui permettait de suivre les études d’ésotérisme.
Peut-être était-ce le sentiment d’avoir déjà tout perdu qui lui fit stupidement répliquer :
« Et bien au moins ça explique ce que tu fais à l’université ! »
Autant dire que les choses s’étaient mal terminées.
Les choses empirèrent encore lorsque son directeur de section, Gaius, le chargea de donner des cours particuliers en accéléré à Arthur qui avait besoin d’un module complémentaire pour compléter son master. Pourquoi il avait choisi l’ésotérisme, Merlin n’en avait aucune idée. À moins que ce ne soit spécifiquement pour lui rendre la vie impossible, ce qui se révéla de plus en plus plausible au fur et à mesure que les semaines passaient.
Mais parfois Arthur avait ces instants de grâce et Merlin…
Non. C’était un abruti, point.
¤
Merlin se laissa retomber complètement sur le matelas, désespéré par lui-même.
« Si t’as encore touché à la sex flower…
— Oh, la ferme », grogna Arthur, et il l’embrassa.
(fin)
400 mots
