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Tu vois mon pote, là-bas ? Il voudrait savoir si tu me trouves mignon
Personnages/Couples : Tim/Conner
Genre : clichés
Censure : PG-13/T
Résumé : Conner ne veut pas mourir puceau, Tim ne voit pas ce qu’il peut y faire.
Disclaimer : Je ne prends au DC que ce qui m’arrange :D
Date : décembre 2009- 19 janvier 2010
Note : Ce one-shot part d’un des plus vieux clichés de fandom et continue sur le même thème :D Juste pour prévenir :D
« Je veux pas mourir puceau, déclara soudain Conner.
— Tu n’es pas puceau, répondit Tim. À moins que tu m’aies raconté n’importe quoi à propos de Cassie et toi. Et de la plupart des autres filles que tu as fréquentées après votre rupture. Vos ruptures.
— Je veux pas mourir puceau gay ! »
Les fumerolles de la kryptonite en fusion étaient probablement toxiques, songea Tim. En temps normal il aurait fait en sorte de l’analyser plus tard, mais au rythme où montait le liquide vert, ils seraient morts d’ici une petite heure dans le cas de Conner, une quarantaine de minutes dans celui de Tim qui sentait l’oxygène se raréfier. S’il se mettait en état de transe maintenant, il pourrait peut-être tenir plus longtemps mais étant donné les circonstances, l’effort lui paraissait superflu.
« … quoi ?
— J’ai jamais couché avec un mec !
— Je n’ai jamais couché avec une fille », répondit Tim d’un ton raisonnable.
Conner lui jeta un regard exaspéré.
« Oui, mais toi t’as jamais voulu coucher avec une fille !
— … quoi ? » répéta Tim stupidement.
Conner, qui jusque-là se tenait au bord de leur plate-forme précaire pour surveiller la progression de la lave de kryptonite, marcha jusqu’à lui et se laissa tomber à ses côtés, les genoux à demi pliés. Il avait de la sueur sur le front, la peau pâle et les mains secouées d’un léger tremblement.
« C’est pas un regret, pour toi.
— C’en est un pour toi ? »
Tim soupçonnait que sa poitrine soudain compressée n’était pas seulement due à l’air empoisonné.
« Un peu. Non, beaucoup. Je t’ai vu avec l’autre, là.
— … quoi ?
— C’est ton troisième ‘quoi’ de la conversation, fit remarquer Conner.
— J’ai de la kryptonite à portée de main. »
Comme s’il se souvenait soudain de leur situation dramatique, Conner garda le silence quelques instants.
« J’ai toujours eu plus ou moins envie de tester, dit-il enfin. Par curiosité. Mais je l’avais jamais fait parce que… j’en avais pas besoin non plus. Et un jour je t’ai vu, enfin, je te cherchais et Kal m’avait prévenu que je prends un risque à chaque fois, mais j’ai utilisé ma vision – on était à la Tour – et t’étais avec lui. Ton ex, là. Le vert.
— … Connor ?
— Ouais. »
Comme Conner ne semblait pas vouloir développer, Tim insista, un sentiment d’horreur au creux du ventre :
« Tu m’as vu avec Connor ?
— Pas longtemps, admit Conner. Je me suis tout de suite pris un mur en marchant, parce que, bon. Et tu as des cicatrices sur les fesses. Qu’est-ce que tu as fait pour avoir des cicatrices sur les fesses ? »
L’avantage, songea Tim, c’était que d’ici une demi-heure il serait mort et tout ça n’aurait plus aucune importance.
« Enfin, ce qu’il s’est passé, c’est que ça m’a trotté dans la tête. Beaucoup. Mais j’ai toujours rien fait parce que… Parce que j’avais envie que ce soit avec toi. »
Tim retint sa respiration. Conner grattait le sol du doigt, le regard perdu vers l’horizon de vert.
« Mais d’abord t’étais avec l’autre, là, et même après que vous avez rompu… Rien n’a changé. Tu t’es jamais comporté un peu différemment avec moi. Depuis qu’on se connaît, enfin plutôt depuis qu’on est amis… t’as toujours été le même. J’ai jamais voulu risquer de te perdre.
» Mais là on va mourir, dans pas longtemps, et je sais bien qu’on aurait pas vraiment le temps ou la force de faire l’amour même si tu voulais, mais je veux que tu le saches, à quel point j’ai envie de toi. Je peux t’embrasser ? »
Conner avait tourné la tête vers Tim, l’air sérieux, mais Tim était incapable de bouger, de parler, de faire un signe. Conner n’attendit pas vraiment sa réponse, de toute façon. Il pencha la tête. Ils avaient tous les deux les lèvres terriblement sèches, la puanteur des vapeurs envahissait tout et Conner avait un goût de kryptonite. Tim aurait voulu gâcher tout l’oxygène qui lui restait à l’embrasser.
Conner s’écarta doucement, le regarda, ouvrit la bouche, puis :
« Robin ! Superboy ! Superbooooy ! Robiiiiin ! Tiiiiiim ! Conner ! Répondez ! Conner ! »
Cassie surgit soudain dans la fumée, rouge sur vert (et pourquoi avait-il seulement douté qu’on les retrouverait ?) et Tim se rendit compte lorsqu’il voulut lever le bras pour la saluer qu’il n’avait plus du tout de force. Conner fredonna la musique de victoire de Final Fantasy et ce fut la dernière chose qu’il entendit.
¤
Bruce le retint deux bonnes semaines à Gotham et lui fit faire au moins deux radios des poumons et trois tests sanguins superflus avant d’accepter de lui laisser quitter l’enceinte du manoir. Lorsqu’à la venue du week-end il annonça qu’il retournait à la Tour, Bruce réussit à prendre à la fois l’air désapprobateur et malheureux comme les pierres, alors Tim fit venir Dick sous un prétexte fallacieux afin de détourner son attention.
Les Titans l’accueillirent comme s’il était mort et ressuscité, ce qui en un sens n’était pas très loin de la vérité. Conner, il le savait, avait passé deux jours le plus près possible du soleil puis était revenu en pleine forme. Nouvelles données par Bart, car Conner n’avait pas éprouvé le besoin de rassurer Tim sur sa santé personnelle.
Leur regard se croisa au-dessus de la tête de Mia et Conner détourna les yeux.
…, pensa Tim.
¤
Dick pouvait dire ce qu’il voulait au sujet des capes longues, il n’y avait rien de mieux pour dissimuler la crispation de ses mains.
Pas que Tim se sentait nerveux.
Pas vraiment.
Coincer Conner s’était révélé plus facile qu’il ne l’avait pensé : il avait tout simplement retourné la méthode de Superboy contre lui et avait attendu qu’il pénètre dans sa chambre pour y entrer derrière lui.
« Robin », prononça-t-il avec un air de bête traquée.
Tim garda un instant le silence afin de bien mettre son discours au point.
« Tim, on peut faire comme si rien… je veux dire, je veux pas que tu te sentes…
— Je dois être sûr de toi, l’interrompit Tim. Si tu as besoin d’expérimenter j’aimerais autant que tu le fasses ailleurs.
— Oh. »
Conner se frotta la nuque.
« Alors, heu, ça veut dire que c’était un vrai baiser ? Pas seulement parce qu’on allait mourir ? »
Je t’ai donné mon dernier souffle, voulut répliquer Tim.
« Parce que tu es tombé dans les pommes après et tout, alors…
— Trop de kryptonite dans mes poumons. Batman s’attend à ce que je mute d’un instant à l’autre. »
Conner écarquilla les yeux et en deux grandes enjambées était devant lui, penché, les mains sur ses épaules.
« Y’a un risque ? Tu vas bien ? Il y a quelque chose à surveiller ? Tu as des médicaments ?
— Mes résultats sont bons. »
Conner souffla doucement.
« Et dans combien de temps on sera sûrs que tu risques plus rien ?
— Probablement jamais. »
À l’expression de Conner, Tim ajouta :
« Mais tu devrais pouvoir m’embrasser sans te sentir malade.
— C’est… c’est pas le problème !
— Ça va. Batman ne m’aurait jamais laissé partir sinon. »
Cette remarque parut rassurer Conner qui hocha la tête.
« Ok. Mais si tu te sens pas bien, tu le dis. Promis ? »
Tim leva les yeux au ciel mais acquiesça en silence et Conner sembla alors se rendre compte du peu de distance entre eux. Tim s’attendit presque à le voir reculer, toutefois il plissa simplement le front.
« C’est pas parce que j’ai pas d’expérience que c’est une expérimentation, ok ? dit-il dans un changement de sujet brutal. J’ai pas de doutes. Je sais ce que je veux. De toute façon, j’étais mal barré, avec mes deux paternels. C’est probablement écrit dans mon code génétique, la bisexualité. »
Tim dissimula un sourire, mais Conner le guettait et il se détendit soudain. Sans s’éloigner pour autant, il mit les mains dans les poches d’un air nonchalant.
« Maintenant que ça c’est réglé… »
Il décocha à Tim un sourire que n’aurait pas renié Oliver Queen.
« … vous habitez encore chez votre mentor ? »
(fin)
1374 mots
Personnages/Couples : Tim/Conner
Genre : clichés
Censure : PG-13/T
Résumé : Conner ne veut pas mourir puceau, Tim ne voit pas ce qu’il peut y faire.
Disclaimer : Je ne prends au DC que ce qui m’arrange :D
Date : décembre 2009- 19 janvier 2010
Note : Ce one-shot part d’un des plus vieux clichés de fandom et continue sur le même thème :D Juste pour prévenir :D
« Je veux pas mourir puceau, déclara soudain Conner.
— Tu n’es pas puceau, répondit Tim. À moins que tu m’aies raconté n’importe quoi à propos de Cassie et toi. Et de la plupart des autres filles que tu as fréquentées après votre rupture. Vos ruptures.
— Je veux pas mourir puceau gay ! »
Les fumerolles de la kryptonite en fusion étaient probablement toxiques, songea Tim. En temps normal il aurait fait en sorte de l’analyser plus tard, mais au rythme où montait le liquide vert, ils seraient morts d’ici une petite heure dans le cas de Conner, une quarantaine de minutes dans celui de Tim qui sentait l’oxygène se raréfier. S’il se mettait en état de transe maintenant, il pourrait peut-être tenir plus longtemps mais étant donné les circonstances, l’effort lui paraissait superflu.
« … quoi ?
— J’ai jamais couché avec un mec !
— Je n’ai jamais couché avec une fille », répondit Tim d’un ton raisonnable.
Conner lui jeta un regard exaspéré.
« Oui, mais toi t’as jamais voulu coucher avec une fille !
— … quoi ? » répéta Tim stupidement.
Conner, qui jusque-là se tenait au bord de leur plate-forme précaire pour surveiller la progression de la lave de kryptonite, marcha jusqu’à lui et se laissa tomber à ses côtés, les genoux à demi pliés. Il avait de la sueur sur le front, la peau pâle et les mains secouées d’un léger tremblement.
« C’est pas un regret, pour toi.
— C’en est un pour toi ? »
Tim soupçonnait que sa poitrine soudain compressée n’était pas seulement due à l’air empoisonné.
« Un peu. Non, beaucoup. Je t’ai vu avec l’autre, là.
— … quoi ?
— C’est ton troisième ‘quoi’ de la conversation, fit remarquer Conner.
— J’ai de la kryptonite à portée de main. »
Comme s’il se souvenait soudain de leur situation dramatique, Conner garda le silence quelques instants.
« J’ai toujours eu plus ou moins envie de tester, dit-il enfin. Par curiosité. Mais je l’avais jamais fait parce que… j’en avais pas besoin non plus. Et un jour je t’ai vu, enfin, je te cherchais et Kal m’avait prévenu que je prends un risque à chaque fois, mais j’ai utilisé ma vision – on était à la Tour – et t’étais avec lui. Ton ex, là. Le vert.
— … Connor ?
— Ouais. »
Comme Conner ne semblait pas vouloir développer, Tim insista, un sentiment d’horreur au creux du ventre :
« Tu m’as vu avec Connor ?
— Pas longtemps, admit Conner. Je me suis tout de suite pris un mur en marchant, parce que, bon. Et tu as des cicatrices sur les fesses. Qu’est-ce que tu as fait pour avoir des cicatrices sur les fesses ? »
L’avantage, songea Tim, c’était que d’ici une demi-heure il serait mort et tout ça n’aurait plus aucune importance.
« Enfin, ce qu’il s’est passé, c’est que ça m’a trotté dans la tête. Beaucoup. Mais j’ai toujours rien fait parce que… Parce que j’avais envie que ce soit avec toi. »
Tim retint sa respiration. Conner grattait le sol du doigt, le regard perdu vers l’horizon de vert.
« Mais d’abord t’étais avec l’autre, là, et même après que vous avez rompu… Rien n’a changé. Tu t’es jamais comporté un peu différemment avec moi. Depuis qu’on se connaît, enfin plutôt depuis qu’on est amis… t’as toujours été le même. J’ai jamais voulu risquer de te perdre.
» Mais là on va mourir, dans pas longtemps, et je sais bien qu’on aurait pas vraiment le temps ou la force de faire l’amour même si tu voulais, mais je veux que tu le saches, à quel point j’ai envie de toi. Je peux t’embrasser ? »
Conner avait tourné la tête vers Tim, l’air sérieux, mais Tim était incapable de bouger, de parler, de faire un signe. Conner n’attendit pas vraiment sa réponse, de toute façon. Il pencha la tête. Ils avaient tous les deux les lèvres terriblement sèches, la puanteur des vapeurs envahissait tout et Conner avait un goût de kryptonite. Tim aurait voulu gâcher tout l’oxygène qui lui restait à l’embrasser.
Conner s’écarta doucement, le regarda, ouvrit la bouche, puis :
« Robin ! Superboy ! Superbooooy ! Robiiiiin ! Tiiiiiim ! Conner ! Répondez ! Conner ! »
Cassie surgit soudain dans la fumée, rouge sur vert (et pourquoi avait-il seulement douté qu’on les retrouverait ?) et Tim se rendit compte lorsqu’il voulut lever le bras pour la saluer qu’il n’avait plus du tout de force. Conner fredonna la musique de victoire de Final Fantasy et ce fut la dernière chose qu’il entendit.
¤
Bruce le retint deux bonnes semaines à Gotham et lui fit faire au moins deux radios des poumons et trois tests sanguins superflus avant d’accepter de lui laisser quitter l’enceinte du manoir. Lorsqu’à la venue du week-end il annonça qu’il retournait à la Tour, Bruce réussit à prendre à la fois l’air désapprobateur et malheureux comme les pierres, alors Tim fit venir Dick sous un prétexte fallacieux afin de détourner son attention.
Les Titans l’accueillirent comme s’il était mort et ressuscité, ce qui en un sens n’était pas très loin de la vérité. Conner, il le savait, avait passé deux jours le plus près possible du soleil puis était revenu en pleine forme. Nouvelles données par Bart, car Conner n’avait pas éprouvé le besoin de rassurer Tim sur sa santé personnelle.
Leur regard se croisa au-dessus de la tête de Mia et Conner détourna les yeux.
…, pensa Tim.
¤
Dick pouvait dire ce qu’il voulait au sujet des capes longues, il n’y avait rien de mieux pour dissimuler la crispation de ses mains.
Pas que Tim se sentait nerveux.
Pas vraiment.
Coincer Conner s’était révélé plus facile qu’il ne l’avait pensé : il avait tout simplement retourné la méthode de Superboy contre lui et avait attendu qu’il pénètre dans sa chambre pour y entrer derrière lui.
« Robin », prononça-t-il avec un air de bête traquée.
Tim garda un instant le silence afin de bien mettre son discours au point.
« Tim, on peut faire comme si rien… je veux dire, je veux pas que tu te sentes…
— Je dois être sûr de toi, l’interrompit Tim. Si tu as besoin d’expérimenter j’aimerais autant que tu le fasses ailleurs.
— Oh. »
Conner se frotta la nuque.
« Alors, heu, ça veut dire que c’était un vrai baiser ? Pas seulement parce qu’on allait mourir ? »
Je t’ai donné mon dernier souffle, voulut répliquer Tim.
« Parce que tu es tombé dans les pommes après et tout, alors…
— Trop de kryptonite dans mes poumons. Batman s’attend à ce que je mute d’un instant à l’autre. »
Conner écarquilla les yeux et en deux grandes enjambées était devant lui, penché, les mains sur ses épaules.
« Y’a un risque ? Tu vas bien ? Il y a quelque chose à surveiller ? Tu as des médicaments ?
— Mes résultats sont bons. »
Conner souffla doucement.
« Et dans combien de temps on sera sûrs que tu risques plus rien ?
— Probablement jamais. »
À l’expression de Conner, Tim ajouta :
« Mais tu devrais pouvoir m’embrasser sans te sentir malade.
— C’est… c’est pas le problème !
— Ça va. Batman ne m’aurait jamais laissé partir sinon. »
Cette remarque parut rassurer Conner qui hocha la tête.
« Ok. Mais si tu te sens pas bien, tu le dis. Promis ? »
Tim leva les yeux au ciel mais acquiesça en silence et Conner sembla alors se rendre compte du peu de distance entre eux. Tim s’attendit presque à le voir reculer, toutefois il plissa simplement le front.
« C’est pas parce que j’ai pas d’expérience que c’est une expérimentation, ok ? dit-il dans un changement de sujet brutal. J’ai pas de doutes. Je sais ce que je veux. De toute façon, j’étais mal barré, avec mes deux paternels. C’est probablement écrit dans mon code génétique, la bisexualité. »
Tim dissimula un sourire, mais Conner le guettait et il se détendit soudain. Sans s’éloigner pour autant, il mit les mains dans les poches d’un air nonchalant.
« Maintenant que ça c’est réglé… »
Il décocha à Tim un sourire que n’aurait pas renié Oliver Queen.
« … vous habitez encore chez votre mentor ? »
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