Doctor Who : Cosmogonie [ficlette]
May. 1st, 2008 05:26 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
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Cosmogonie
Genre : … blabla ?
Censure : T/PG-13
Spoilers : Saison 3 de DW
Date : Mercredi 30 avril – Jeudi 1er mai 2008
Disclaimer : Je n’ai rien à voir avec Doctor Who :)
Note : Ecrit pour
flo_nelja à l’occasion d’
ecrirepouraider
Note bis :… c’était pas du tout ce que je comptais faire. Le Maître et le Doc font des choses bizarres quand ils sont dans ma tête en même temps. A chaque fois, je sais plus du tout ce que je raconte. >.>;;;;
Le Maître éclata de rire lorsqu’il se réveilla dans le Tardis, rire fou, désespéré, euphorique. Face à lui, le Docteur le regardait en silence, les yeux graves et rassurés, distants et pleins d’espoir.
« Idéaliste, masochiste et complètement dérangé, lança le Maître, moqueur et misérable. Ta fichue machine ne peut créer assez de pièces pour que l’on réussisse à s’éviter.
— Tu cherchais à m’éviter ? rétorqua le Docteur. Ça devait être tellement subtil que ça m’a échappé. »
Le Maître secoua la tête et se leva d’un bond.
« Peu importe, déclara-t-il. Je trouverai tout de même le moyen de te briser. Il doit bien exister, quelque part, quelque chose qui te laissera définitivement à terre, à mes pieds. Puisque détruire une, deux, trois planètes dont la nôtre ne réussit pas cet exploit… »
Le Docteur ne recula pas lorsqu’il se rapprocha, n’eut pas le bon goût de se figer lorsque le Maître appuya les mains sur ses joues, plongea son regard dans le sien.
« Je ne suis pas l’un de tes compagnons ridicules avec leur cœur sur la main. Me garder ici sera te voir constamment, ton reflet, et tu te détestes.
— Je ne me vois pas en toi, répondit le Docteur.
— Ah non ? Lorsque tu me pardonnes d’avoir détruit ta chère, chère Terre, ce n’est pas ta propre absolution que tu cherches ? Gallifrey, murmura le Maître avec révérence. Oh, Docteur, pauvre, pauvre Docteur…
— Tu es aussi seul que moi.
— J’ai toujours été seul. »
Le regard du Docteur s’adoucissait, déjà ; le Maître sourit en coin, une fureur au creux du ventre. Facile, facile, trop facile. Toujours si facile. Il ne ferait donc jamais rien qui le marquerait, jamais rien pour mériter sa passion.
Le Maître ferma les yeux, savoura la présence honnie et chérie, l’accélération de leur souffle mêlé, leurs lèvres bientôt seraient presque à se frôler.
« Nul autre que moi ne pourra jamais te satisfaire, se glorifia-t-il.
— Tu as obtenu ce que tu voulais, alors », répondit le Docteur tout bas.
Le Maître lui mordit la lèvre, lui caressa la langue. Le Docteur s’accrocha à lui comme s’il était le dernier autre Seigneur du Temps. Oh, attendez, c’était le cas.
« S’il y en a d’autres, je les tuerai. »
(les tambours résonnent, résonnent, résonnent)
« Il n’y en a pas d’autres, dit le Docteur d’une voix douloureuse.
— Pourtant, tu me relâcheras, promit le Maître. Tu me relâcheras ou peut-être que je m’enfuirai, et tu me sauras là, quelque part, tu sauras que chacune de mes actions est pour toi, chaque mort, chaque petit acte de destruction sera fait en ton nom. »
Un baiser, de nouveau, pour sceller cette vérité.
« De tout l’espace-temps, tu ne penseras plus qu’à moi. »
(fin)
460 mots
Genre : … blabla ?
Censure : T/PG-13
Spoilers : Saison 3 de DW
Date : Mercredi 30 avril – Jeudi 1er mai 2008
Disclaimer : Je n’ai rien à voir avec Doctor Who :)
Note : Ecrit pour
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Note bis :… c’était pas du tout ce que je comptais faire. Le Maître et le Doc font des choses bizarres quand ils sont dans ma tête en même temps. A chaque fois, je sais plus du tout ce que je raconte. >.>;;;;
Le Maître éclata de rire lorsqu’il se réveilla dans le Tardis, rire fou, désespéré, euphorique. Face à lui, le Docteur le regardait en silence, les yeux graves et rassurés, distants et pleins d’espoir.
« Idéaliste, masochiste et complètement dérangé, lança le Maître, moqueur et misérable. Ta fichue machine ne peut créer assez de pièces pour que l’on réussisse à s’éviter.
— Tu cherchais à m’éviter ? rétorqua le Docteur. Ça devait être tellement subtil que ça m’a échappé. »
Le Maître secoua la tête et se leva d’un bond.
« Peu importe, déclara-t-il. Je trouverai tout de même le moyen de te briser. Il doit bien exister, quelque part, quelque chose qui te laissera définitivement à terre, à mes pieds. Puisque détruire une, deux, trois planètes dont la nôtre ne réussit pas cet exploit… »
Le Docteur ne recula pas lorsqu’il se rapprocha, n’eut pas le bon goût de se figer lorsque le Maître appuya les mains sur ses joues, plongea son regard dans le sien.
« Je ne suis pas l’un de tes compagnons ridicules avec leur cœur sur la main. Me garder ici sera te voir constamment, ton reflet, et tu te détestes.
— Je ne me vois pas en toi, répondit le Docteur.
— Ah non ? Lorsque tu me pardonnes d’avoir détruit ta chère, chère Terre, ce n’est pas ta propre absolution que tu cherches ? Gallifrey, murmura le Maître avec révérence. Oh, Docteur, pauvre, pauvre Docteur…
— Tu es aussi seul que moi.
— J’ai toujours été seul. »
Le regard du Docteur s’adoucissait, déjà ; le Maître sourit en coin, une fureur au creux du ventre. Facile, facile, trop facile. Toujours si facile. Il ne ferait donc jamais rien qui le marquerait, jamais rien pour mériter sa passion.
Le Maître ferma les yeux, savoura la présence honnie et chérie, l’accélération de leur souffle mêlé, leurs lèvres bientôt seraient presque à se frôler.
« Nul autre que moi ne pourra jamais te satisfaire, se glorifia-t-il.
— Tu as obtenu ce que tu voulais, alors », répondit le Docteur tout bas.
Le Maître lui mordit la lèvre, lui caressa la langue. Le Docteur s’accrocha à lui comme s’il était le dernier autre Seigneur du Temps. Oh, attendez, c’était le cas.
« S’il y en a d’autres, je les tuerai. »
(les tambours résonnent, résonnent, résonnent)
« Il n’y en a pas d’autres, dit le Docteur d’une voix douloureuse.
— Pourtant, tu me relâcheras, promit le Maître. Tu me relâcheras ou peut-être que je m’enfuirai, et tu me sauras là, quelque part, tu sauras que chacune de mes actions est pour toi, chaque mort, chaque petit acte de destruction sera fait en ton nom. »
Un baiser, de nouveau, pour sceller cette vérité.
« De tout l’espace-temps, tu ne penseras plus qu’à moi. »
(fin)
460 mots