shakeskp: (Mer Love)
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La dernière chanson de la soirée
Requête surprise de : [livejournal.com profile] lunatanis
Prompt : la dernière chanson de la soirée
Univers : Guillaume et Félicien (ils ont un univers -_-;;;;;)
Genre : flangst, univers en développement
Censure : K+
Date : 13 janvier 2008

Note : Les mêmes qu’eux, a priori :p Leur histoire est très obscure, mais je vais la développer tranquillement. ^^


Tout s’était tu dans l’appartement, un presque silence régnait, troublé par la respiration des endormis, un ronflement sporadique d’overdose d’alcool. Guillaume enjamba Romain, évita d’écraser un gobelet, marcha sur une chips à la place. Une légère grimace, pourtant il ne laissa pas ces glorieux obstacles empêcher sa progression. Il ouvrit la porte du couloir et le traversa sous les craquements douloureux du parquet. Il soupira, pour la énième fois, à cette aberration d’avoir mis la cuisine à l’autre bout de l’appartement.
La lumière y était encore allumée, et comme il l’avait deviné, il trouva Félicien à moitié endormi, la tête sur la table. Il lui frôla la joue des doigts, Félicien ouvrit les yeux, cligna des paupières, une vraie belle au bois dormant.
« Guillaume ? murmura-t-il, la voix rauque.
– Tu as trop bu ?
– Non, pas tant que ça… c’est fini ? »
Guillaume acquiesça.
« Je t’ai cherché. »
Félicien ne répondit pas. Il se redressa avec une petite grimace, se frotta les yeux, puis déplia les jambes pour se lever.
« Je vais y aller.
– Danse avec moi.
– …quoi ? »
Guillaume lui prit une main, entrelaça leurs doigts, attrapa l’autre, l’appuya sur sa taille. Félicien se laissa faire, trop fatigué ou trop embrumé.
« Danse avec moi, répéta Guillaume tout doucement, à son oreille.
– Il n’y a pas de musique. »
Un sourire en coin, tout bas, toujours, sa voix comme du velours.
« Pride can stand a thousand trials, the strong will never fall… »
Un rire étouffé, émis à contrecoeur, clairement.
« Tu peux pas chanter ça aussi bas…
– Chut. But watching stars… without you my soul cries…
– C’est ridicule, Guillaume. Ridicule. »
Mais doucement, Félicien se laissa emmener, leurs mouvements lents, leurs joues qui se frôlent, Guillaume sentit sa tête se baisser, imagina ses yeux se fermer.
« ‘Cause I’m kissing you… »
Ses lèvres frôlèrent la joue de Félicien, un murmure désormais, et peut-être Félicien se crispa-t-il un peu contre lui, mais il ne chercha pas à s’en aller, pas tout de suite.
« Tu me fais suer », souffla-t-il enfin, la voix lasse.
Guillaume s’écarta enfin, juste un peu.
« Reste.
– Y’a quelqu’un dans chaque pieu de cet appartement, et je savais pas que c’était possible.
– Je parlais dans l’absolu. »
Le silence pesa entre eux, le regard de Félicien était rivé au sol. Guillaume soupira, imperceptiblement, esquissa un petit sourire.
« Allez, viens, je te ramène. »
Il prit la main de Félicien, ce dernier resserra les doigts autour de lui. Guillaume se dit qu’il resterait chez Félicien, et demain, lorsqu’ils auraient dormi tous les deux, il reposerait la question, et cette fois, ils auraient la conversation qu’ils auraient dû avoir trois ans plus tôt.

(pseudo-fin)

Re-note : La chanson que chante Guillaume est Kissing you par Des'ree. J'ai pas encore déterminé la raison pour laquelle il la connaissait. Probablement sa petite soeur. S'il en a une. XD

455 mots




L’autre côté des ombres : Juste avant
Univers : L’autre côté des ombres
Censure : T
Date : Vendredi 28 décembre 2007
Note : Pour le Noël de [livejournal.com profile] lunatanis ^_^ Cela se situe, bien sûr, quelques instants avant que Frédéric n'appelle Allowin...


La porte claqua, les murs tremblèrent, Frédéric ferma les yeux forts, les mains sur le visage pour se protéger alors que la fenêtre explosait sous la malice du poltergeist. L’un des revenants ricana, un rire mauvais, aigu, qui frappa Frédéric de plein fouet, un coup de poing au ventre, une nausée. Il tomba à genoux, se mit à tousser, sentit le froid l’envahir alors que le revenant cherchait à lui voler de la vie, à gagner de la réalité. Au fond de lui, une fureur désespérée lui donna envie de pleurer de rage, savoir que s’il osait utiliser son pouvoir rien ne pourrait l’atteindre, savoir que s’il pouvait sacrifier un peu de son énergie il ne serait pas cet humain d’une fragilité écoeurante…
Un grondement hargneux résonna soudain, une puissance extérieure folle de colère explosa dans la pièce, Frédéric releva la tête ; Bleiz venait d’apparaître, il déchirait le revenant de ses griffes, de ses crocs, au point que le rire devint un cri effrayé, que la créature s’enfuit sans demander son reste.
Frédéric se laissa tomber sur le sol froid du manoir. Bleiz, doucement, vint lui toucher la joue de son museau, poussa un gémissement sourd. Frédéric passa les bras autour de son cou, enfouit le visage dans sa fourrure pour y noyer quelques larmes d’impuissance et de fatigue.
« Merci, Bleiz », murmura-t-il.
Il inspira.
« Je crois qu’il va falloir se décider à appeler Monsieur Singulier… »

(fin)

240 mots




Job d'été
Requête de : [livejournal.com profile] shinia_marina
Prompt : Trois lunes, non quatre
Censure : K
Date : 06 août 2007
post original


Ils étaient à peine apparus sur la planète que Xulu partait déjà ramper dans l'herbe. Nyel se concentra sur les données. Encore dix planètes à tirer et il aurait terminé pour la journée, hors de question de prendre du retard, les heures sup' n'étaient pas payées.
Nyel grogna lorsqu'il constata que les données étaient périmées. Caillou immergé, affirmait la dernière mise à jour, et a priori ils avaient pieds et queue au sec. Il allait falloir tout refaire.
Encore que... Il tira la langue. L'air avait un curieux goût de sel et maintenant qu'il y regardait de plus près, l'herbe était curieuse. Nyel leva les yeux vers le ciel, et à cet instant la voix sifflante de Xulu s'éleva alors qu'il glissait vers lui, écailles frémissantes d'excitation.
On sentait qu'il n'avait commencé qu'hier. Encore quelques jours et son bel enthousiasme disparaitrait complètement.
« Saa'Nyel ! Saa'Nyel ! Il y a trois lunes !
– Non.
– Si, je te jure ! Une là, et là, et...
– Il y en a quatre. Regarde un peu derrière la seconde. »
Xulu freina net, se retourna.
« Oh, oh, siffla-t-il.
– Quelque chose me dit que nous sommes tombés en période de grande marée.
– Basse, alors... Heu, on s'en va ?
– ... ce serait plus prudent. »
Et d'un geste satisfait, Nyel cocha "confirmé". Plus que neuf…

(fin)

221 mots
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